Le grand cadre des syndicats d’enseignants a décidé de suspendre son mot d’ordre de grève suite au protocole d’accord entériné le 17 février dernier. Toutefois, il menace de se faire entendre si les nouveaux points de revendications ne seront pas satisfaits.
Face à la presse hier mardi 25 décembre, le grand cadre des syndicats de l’enseignants a décidé de suspendre son mot d’ordre de grève de 72h renouvelables, en réponse à la promesse de prise en charge de leurs revendications par la tutelle suite à la signature du Protocole d’Accord le 17 février dernier.
Toutefois, indiquent les représentants du grand Cadre, la seule signature du Protocole d’accord ne saurait suffire pour garantir la paix dans l’espace scolaire.
Les camarades de Mamadou Lamine Dianté, sollicite ainsi au delà du Ministère de l’éducation, l’implication du président de la République pour le respect des promesses. Par ailleurs, le grand Cadre, en dehors, de l’appel au respect des acquis syndicaux, a invité la tutelle à veiller au paiement immédiat de toutes les indemnités liées aux examens de 2013, le financement de la formation des professeurs vacataires et professeurs contractuels, le rétablissement dans leurs droits des chargés des opérations financières et comptables, en service depuis deux ans dans les inspections d’académie et la revue des conditions de formation à la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (Fastef) et au Service national de l’éducation et de l’information pour la santé (Sneips).
Par ailleurs, ils ont requis des autorités étatiques, l’insertion dans les priorités de l’heure le renforcement des équipements scolaires, le recrutement massif de personnel qualifié et la construction d’infrastructure pour suppléer les nombreux abris provisoires. Une demande faite en allusion aux 3729 milliards annoncés provenant du club de Paris.