La disponibilité des produits "a un effet induit positif" sur le taux de prévalence contraceptive dans la région de Louga, où il est passé de 12 à plus de 15 pour cent, a annoncé, jeudi, le médecin-chef de la région, le colonel Mame Demba Sy.
Début 2014, "on était à 12 pour cent, mais ce taux a dépassé les 15 pour cent aujourd’hui", a-t-il déclaré à des journalistes, à l’occasion de la cérémonie d’accréditation de la région médicale et des districts sanitaires dans le cadre du projet Informed Push Model (IPM).
Cette initiative consiste en un système d’entrepôt mobile d’approvisionnement en produits de planification familiale (PF), vise à éviter les ruptures dans la livraison des produits contraceptifs.
Oumy Kalsoum Ndiaye Kane, directrice technique de IPM, elle revenue sur les raisons qui ont présidé à la mise en place de cette nouvelle politique, évoquant les "ruptures régulières" dans l’approvisionnement en produits contraceptifs.
Elle a également cité les retards notés dans les livraisons de produits et dans le paiement mensuel des honoraires.
La nouvelle initiative a ainsi "permis de rendre disponibles les produits contraceptifs, avec les résultats bénéfiques sur les objectifs de la politique sanitaire", a-t-elle fait valoir.
La directrice technique de IPM a par ailleurs salué l’apport des prestataires dont la contribution est "indispensable pour la disponibilité des produits".
Cette cérémonie d’accréditation a été marquée par un appui aux stricts sanitaires en matériel médical et de bureau, pour rendre plus efficace leur travail.