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Éducation: À la recherche d’un enseignement adéquat

Publié le jeudi 24 mars 2016 | Sud Quotidien

© Autre presse par DR
élève dans une école primaire de la ville de Dahra

Elaborer un curricula unifié et décloisonné, créer un système de parallélisme entre les différents cycles, parvenir à un enseignement plus simpliste pour une meilleure compréhension du contenu. Telles sont entre autres, quelques unes des motivations, de l’atelier de deux jours organisé par l’inspection d’académie de Dakar, hier mardi 22 mars, dans les locaux de la FASTEF, et qui regroupe les académies de Pikine, Guédiawaye et Rufisque.

Le système éducatif sénégalais est en proie à de nombreuses mutations. En ce sens, l’inspection d’académie de la région de Dakar, afin de parvenir à un enseignement qui est en adéquation avec nos réalités du moment, a initié cet atelier de deux jours.

En effet, il sera question, si on en croit Ngary Fall, inspecteur d’académie de Dakar, «d’identifier pour les disciplines fondamentales ciblées, des professeurs qui sont là, pour participer à l’écriture du curricula de l’enseignement moyen et qui sera articulé à tout ce qui a été fait en amont dans l’élémentaire, afin de parvenir à un curricula unifié pour notre système éducatif».

M. Fall de poursuivre, cet atelier vise en quelque sorte «à donner la vision, de décliner les stratégies de mis en œuvre et dans les meilleurs délais de pouvoir se mettre au travail». Il s’agira en ce qui concerne ce travail «d’analyser le programme objectivement afin d’identifier les forces et les faiblesses».

Pour y parvenir, Gary Fall exhorte aux participants à miser sur la simplicité. En effet, l’inspecteur d’académie pense que «toute œuvre pédagogique doit reposer sur la simplicité, gage d’une meilleure compréhension». Mais également, de mettre l’accent pour une éducation inclusive, sur nos réalités autrement dit nos pratiques et coutumes pour ne pas emprunter les mots du président Senghor «enracinement puis ouverture».

Son homologue Amadou Camara, coordonateur National du curricula, qui trouve dans la même foulée, qu’il est nécessaire de «décloisonner le curricula actuel tout en engrangeant les acquis qui ont déjà étés faits jusqu’ici». Awa Gueye Diagne, point focal du PARC, bassin OUEST, elle de son coté, s’est inscrit en droite ligne avec les propos du chef de l’état Macky Sall qui pense que «les enseignements du professeur Cheikh Anta Diop, doivent être enseignés dans l’école sénégalaise» de manière générale.

Même si vouloir créer un parallélisme entre les différents cycles en occurrence le primaire, secondaire et le cours moyens, parait être une mission difficile. Maimaina Diakhaté, professeur de français au lycée Blaise Diagne, pense réussir un tel pari c’est tout à fait faisable. «Parce qu’en réalité, soutient-il, ce n’est pas si cloisonné que ça» et il espère qu’au sortir de ces deux jours de formations, ils seront plus outillés et plus engagés grâce aux enseignements qui y jailliront.