Dakar (Sénégal) - Les résultats encore provisoires (qui donnent le Oui vainqueur à 62,9% avec un taux de participation de 40,42%) du référendum constitutionnel du 20 mars 2016 font toujours la Une des quotidiens sénégalais parus mercredi.
Le Soleil donne la position d'Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique sur le référendum. Le peuple est sorti victorieux», dit-il à la Une du quotidien national, soulignant que le Oui l'emporte avec 62,9% et que la fusion des cartes d'électeur et d'identité est à l'étude.
«La refonte du fichier électoral est envisagé», poursuit le ministre.
Sud Quotidien donne «les raisons dune abstention» à ce scrutin et note un stock mort important depuis l'instauration de la carte d'identité numérisée.
Après la «proclamation des résultats provisoires» du référendum, Le Populaire affiche «le second tour des perdants», dont Abdoulaye Wade qui affirme que «c'est la première fois que je ne participe pas largement au financement des élections parce qu'on m'a volé», et Idrissa Seck qui estime que «le président et son clan ont connu l'échec le plus retentissant de toute l'histoire référendaire du Sénégal».
Faisant l'analyse des résultats du référendum, Le Quotidien donne «les derniers bulletins du Non» brandis par Idrissa Seck, Me Mame Adama Guèye du Front du Non…
«Prolongation du référendum : La contestation enfle», titre Rewmi.
De son côté, Direct-Info affiche «ces têtes (de Dg ou ministres) que Macky risque de sabrer» parce qu'ayant perdu dans leur fief lors du référendum.
Pendant la période de référendum, Le Témoin parle de «quartier libre pour délinquants» avec la police et la gendarmerie qui déclarent zéro arrestation pour la période.
Le quotidien EnQuête parle des relations Gouvernement-Syndicat d'enseignants et parle de «culte du mépris».
Le journal indique que «les enseignants multiplient les mouvements de grève ; l'Etat affiche l'indifférence».
«Annonce de vrais faux projets d'attentats sur les réseaux sociaux : Qui veut semer la panique à Dakar ?», s'interroge Libération.
Pendant ce temps, Walfadjri affiche à sa Une la sortie de l'ex-président Me Wade qui indique que «Macky a imploré mon pardon».
«J'ai pas battu campagne, on m'a volé mon argent. Nous ne sommes pas des destructeurs», soutient Me Wade à la Une de La Tribune.
Dans L'As, il renchérit : «Je suis fauché parce qu'on m'a volé».
«Lendemain de référendum : Wade donne sa voix», titre L'Observateur.
TE/APA