Suite au décès le 17 janvier 2016, à la maison d’arrêt et de correction de Diourbel du détenu Paul Prince, de nationalité étrangère, les défenseurs des droits de l’homme exigent l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur les circonstances de ce décès.
Par le biais d’un communiqué parvenu à notre rédaction hier, vendredi 18 mars, Amnesty International Sénégal, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh), la Société Internationale des Droits de l’Homme (Sidh-Sénégal) attestent « qu’aucune enquête sérieuse ne peut avoir lieu sans une autopsie du corps du défunt par un médecin compétent ».
Selon ces défenseurs des droits de l’homme, « des informations reçues par nos organisations, corroborées par des articles de presse, font état de mauvais traitements qu’aurait subis le détenu».
La LSDH, la RADDHO, la SIDH/Sénégal et Amnesty International Sénégal appellent les autorités suédoises à accorder l’assistance juridique et consulaire à la famille de Paul Prince Johnson dans le cadre de la procédure judiciaire relative à son décès en détention.