Les Sénégalais sont appelés dimanche à un référendum sur des réformes constitutionnelles, dont la réduction du mandat du chef de l'État de sept à cinq ans, une consultation qui a pris des allures de vote pour ou contre le président Macky Sall.
La campagne d’une semaine a été émaillée d’accusations de corruption, de trafic d’influence et de désinformation, et même de violences qui ont fait des blessés, dans un pays réputé pour sa stabilité et présenté comme une démocratie modèle en Afrique.
Le débat s’est cristallisé sur le retrait par M. Sall, sur avis du Conseil constitutionnel, de la disposition portant sur l’application du quinquennat au mandat en cours, signifiant qu’il irait donc jusqu’au bout de son septennat en 2019.
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