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Une visite d’investisseurs suscite l’espoir de nouveau financements de hunger project

Publié le vendredi 18 mars 2016 | Agence de Presse Sénégalaise

Une visite des épicentres de Dinguiraye et celui de Ndérepp (département de Bambey) par une délégation de quatorze investisseurs suèdois a suscité l’espoir de la relance des financements de l’ONG The Hunger Project (THP), 12 ans après le dernier séjour de bienfaiteurs de cette structure au Sénégal.
"C’est une visite de ceux que l’on appelle, nous, les investisseurs. Nous avons les programmes-pays qui exécutent les activités, il y a aussi les pays partenaires, ceux qui collectent l’argent qu’ils envoient pour les activités", a expliqué, jeudi la directrice nationale de THP, Madelaine Cissé.
"Les derniers investisseurs sont venus au Sénégal en 2004. Cela fait maintenant 12 ans que des investisseurs n’étaient pas passés. En fait, le passage de ces gens va permettre de relancer le financement. Le Sénégal est dans une très bonne position par rapport à ce qu’ils ont vu", a-t-elle notamment ajouté.
Les investisseurs ont besoin périodiquement de descendre sur le terrain, au niveau des pays bénéficiaires, pour voir et apprécier l’impact de leurs dons. Aussi, vont-ils identifier d’autres besoins sur la base desquels ils développent un plaidoyer auprès des donateurs pour décrocher des financements pour les épicentres.
"On est ici pour voir le développement de l’épicentre, on est très impressionné du travail ici, aussi bien au niveau de la boulangerie, de la savonnerie, du coin santé qu’au niveau du groupe des femmes. Après, on va retourner en Suède et j’espère que les investisseurs vont supporter les épicentres dans le futur’’, a indiqué la directrice de THP Suède et chef de la délégation, Sara Wettergren.
Selon le président de l’épicentre de Dinguiraye, Cheikh Gadiaga, les résultats obtenus au niveau de la santé suffisent pour illustrer l’impact des activités menées sur le vécu des populations. Il a ainsi insisté sur les opérations de dépistages du SIDA déroulées avec l’implication de toute la population et le recul net du paludisme grâce aux relais formés.
Pour les 13 villages polarisés par l’épicentre 50 relais sur les questions du SIDA et 50 autres sur le paludisme ont été formés. Des résultats similaires ont aussi été obtenus au niveau de la micro-finance, de l’éducation, de la sécurité alimentaire, de l’environnement, etc.
Pour pérenniser les acquis et autonomiser à terme les populations bénéficiaires, la priorité est désormais accordée au renforcement de l’existant pour atteindre l’objectif de l’autosuffisance des épicentres.