Les électeurs sénégalais, au regard de l’histoire, ont le devoir de voter positivement en faveur des 15 points de la révision constitutionnelle soumise à référendum, le 20 mars prochain, a indiqué, mardi, à Thiès, l’ambassadeur itinérant du Sénégal, Fodé Sylla.
De cette manière, ils placeraient le Sénégal parmi les pays dotés d’un "Etat de droit renforcé, d’institutions fortes et crédibles et d’une une démocratie totale", a soutenu M. Sylla, par ailleurs ancien président de SOS Racisme.
Le Sénégal "a besoin de s’illustrer à la face du monde, par dans les libertés, les droits humains et la citoyenneté, afin d’attirer les investisseurs et capitaux étrangers pour favoriser son développement économique et social et son émergence", a-t-il dit.
Il intervenait lors d’une conférence publique sur les 15 reformes constitutionnelles, à l’initiative du Mouvement pour la justice et l’émergence (MOJEM).
Le MOJEM "œuvre pour la restauration des valeurs morales, d’éthique et de justice, en vue de favoriser la paix sociale et la solidarité nationale", a de son côté indiqué El Hadji Malick Samb, son coordonateur.
Ce mouvement dit compte sur des jeunes, étudiants, des femmes et des travailleurs, dont l’objectif est de "rassembler, former, informer et mobiliser les populations, en vue de développer les valeurs de la citoyenneté, de solidarité et du développement durable".