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© Autre presse par DR
Souleymane Jules Diop, secrétaire d`État en charge des Sénégalais de l`extérieur |
En conférence de presse hier, Souleymane Jules Diop s’est prononcé sur le référendum. Pour le Secrétaire d’Etat chargé du PUDC, les partisans du NON sont dans l’erreur.
L’ancien Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur sort de son mutisme. Après s’être penché ‘’minutieusement’’ sur les textes de la réforme proposée par Macky Sall, Souleymane Jules Diop livre sa position. ‘’Je ne pouvais pas parler sans avoir bien étudié et lu dans les détails les textes de la réforme pour voir si ce que les gens disent concernant certains aspects étaient vrai ou faux mais, j’ai vu que cela n’existait pas‘’, fait-il savoir d’emblée. Pour le Secrétaire d’Etat chargé du suivi du Plan d’urgence de développement communautaire (PUDC), ceux qui appellent à voter NON sont dans l’erreur.
‘’Le chef de l’Etat leur a donné la possibilité de renforcer le statut de l’opposition, ils disent NON. Il leur a donné la possibilité de renfoncer la capacité du Conseil constitutionnel, ils disent NON. Il a donné la possibilité d’élargir les compétences de l’Assemblée nationale, ils disent NON. Il leur a donné la possibilité d’avoir un mandat de cinq ans et de verrouiller la Constitution, ils disent NON’’, se désole Jules Diop. Selon ce dernier, ce projet de réforme n’a été initié ni par Macky Sall encore moins par l’Apr mais plutôt par ‘’la commission nationale des réformes des institutions qui a hérité des travaux des assises nationales’’.
Après 27 ans de compagnonnage avec le Président de l’Alliance pour la République, Souleymane Jules Diop estime qu’il était nécessaire qu’il se prononçât sur la question. ‘’Se taire pourrait être considéré comme une preuve de lâcheté et de manque de courage, ce n’est pas mon cas’’, s’est-il justifié. Et de poursuivre : ‘’ Il est paradoxal de ‘’demander à quelqu’un de respecter sa parole en lui disant de ne pas respecter le Conseil constitutionnel’’. Sur sa lancée, Souleymane Jules Diop renseigne que ce sont les Assises nationales qui ont exigé que cette réforme passe par un référendum.
Le Secrétaire d’État chargé du suivi du PUDC n’a pas manqué de charrier l’opposition qui fait campagne autour d’un ‘’NON émotionnel’’.
‘’Certains avaient déjà chargé des conteneurs de t-shirts et d’affiches pour en découdre l’année prochaine, je comprends alors qu’ils aient du mal à masquer leur émotion. C’est pourquoi ils veulent tout remettre en cause pour la question du mandat. Mais ils doivent prendre leur mal en patience jusqu’en 2017 ou 2019’’, a-t-il conclu.
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