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Art et Culture

Alune Wade & Harold Lopez-Nussa: la rencontre magique de l’Afrique et de Cuba
Publié le mardi 15 mars 2016  |  AFP
Alune
© Autre presse par DR
Alune Wade, bassiste, auteur, compositeur, interprète et producteur sénégalais




Paris, Le bassiste-chanteur sénégalais Alune Wade et le pianiste cubain Harold Lopez-Nussa, qui ont publié au printemps "Havana-Paris-Dakar", l’un des disques les plus inspirés en matière de rencontre entre musiques africaines et cubaines, sont en concert à Paris (16, 17 mars), Enghien (24) et Bordeaux (31).

Le disque, dont plus de la moitié du répertoire est constitué de classiques de la musique africaine, est un prétexte à un dialogue inspiré, celui du bassiste et chanteur wolof, dont la voix de tête se promène sur les accords inventifs de Harold Lopez Nussa.

"Aminata", un classique de Laba Sosseh, ouvre l’album. Il ramène quarante ans en arrière, à l’époque où l’orchestra Baobab et le Super Star animaient les nuits dakaroises aux sons de leur mélange de rythmes latins, d’harmonies africaines, avec une influence jazz et soul.

D’autres glorieux anciens de la musique africaine sont également convoqués sur cet album au parfum de nostalgie: le Congolais Joseph Kabasele pour une reprise du légendaire "Indépendance Cha Cha", le Camerounais Manu Dibango, le Malien Salif Keita, le Sénégalais Ouza Dialo.

Une autre reprise, "Yarahya" de Dahmane El Harrachi, l’un des princes du châabi, rappelle que l’une des fusions orientalo-cubaines les plus réussies fut l’oeuvre de l’Oranais Maurice El Médioni avec ses "New York Sessions" en 2006.

Aluna Wade, qui fut le bassiste d’Ismaêl Lô, chanteur phare sénégalais,
pendant huit ans, et qui figure comme choriste et chanteur sur "Afrodeezia",
le disque de Marcus Miller où l’ex-bassiste de Miles Davis se penche sur ses
racines africaines, apporte quelques compositions.

Harlod Lopez-Nussa est l’un des jeunes pianistes les plus virtuoses et
talentueux qu’ait donné Cuba récemment. Son style ébouriffant rappelle parfois
celui de Ruben Gonzalez, l’un des fringants papys du Buena Vista Social Club.

Ces deux musiciens qui ont su marier le chant wolof, mandingue ou lingala,
les rythmes afro-cubains et le jazz, sont épaulés par Ruy Adrian Lopez-Nussa,
le frère de Harold, qui apporte la cadence et la science de ses bongos, et
d’un trompettiste pour la couleur salsa.

chc/ial/sd
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