Au total 864 militaires et paramilitaires sur 966 inscrits n’ont pas effectué le déplacement dans les deux bureaux de vote ouverts ce week-end pour le référendum à l’école 16 située à Sahm notaire, dans la commune de Guédiawaye (banlieue dakaroise), a constaté l’APS.
A la clôture du vote dimanche à 18 h, le bureau numéro 1 n’a enregistré que 27 votants sur 635 inscrits et le décompte du bureau numero 2 a donné 18 votants sur 331 inscrits.
Samedi, premier jour du premier jour de vote, il y a eu 38 votants dans le bureau numéro 1 présidé par M. Saer Dieye et 19 dans le bureau numéro 2 confié à Idrissa Ndoye.
Ce qui fait au total des deux journées (samedi et dimanche) 102 votants sur 966 inscrits, soit 864 militaires et paramilitaires absents à l’appel des urnes.
Les deux présidents de bureau ont salué le bon déroulement de la journée, regrettant toutefois "la faible présence des votants".
Le texte de révision met l’accent sur la reconnaissance de nouveaux droits aux citoyens : droit à un environnement sain, sur leurs ressources naturelles et leur patrimoine foncier, le renforcement de la citoyenneté par la consécration de devoirs du citoyen, la restauration du quinquennat pour le mandat présidentiel.
Il met l’accent aussi sur "le renforcement des droits de l’opposition et de son chef, la représentation des Sénégalais de l’extérieur par des députés à eux dédiés, l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale en matière de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluation des politiques publiques".
Le projet consacre "la soumission au Conseil constitutionnel des lois organiques pour contrôle de constitutionnalité avant leur promulgation, l’augmentation du nombre des membres du Conseil constitutionnel de 5 à 7, la proposition par le Président de l’Assemblée nationale de 2 des 7 membres du Conseil constitutionnel".
A cela s’ajoute "l’élargissement des compétences du Conseil constitutionnel pour donner des avis et connaître des exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant la Cour d’Appel, la constitutionnalisation des principes de la décentralisation et de la déconcentration, l’intangibilité des dispositions relatives au mode d’élection, à la durée et au nombre de mandats consécutifs du Président de la République".