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© aDakar.com par DF
Référendum - Les militaires ont commencé à voter Dakar, le 11 mars 2016 - Les militaires ont commencé à voter pour le référendum. Les Hommes de tenue sont inviter à se rendre aux urnes une semaine avant la tenue du vote. |
Sur la place de l’Obélisque de Grand-Yoff, un quartier populaire de Dakar, au rythme de la vive musique distillée par les baffles, plus de 700 militants, vêtus pour la plupart de T-shirts à l'effigie du NON au référendum, se disent "confiants" de leur victoire au soir du 20 mars, à l’instar des organisateurs du rassemblement.
Photo d'archives (rédaction ALERTE INFO Sénégal)
C'est un flot continu de personnalités politiques de l’opposition qui a déferlé vers la place de l’Obélisque de Grand-Yoff (Centre de Dakar), pour la campagne des partisans du NON au référendum, le quatrième de l'histoire du Sénégal.
"Je voterai NON et personne au monde ne pourra me faire changer d'avis", soupire Amadou, venu de Kaolack, dans le centre du pays.
"Certaines personnes disent que le camp du NON donne de l’argent qu’il faut manger et ensuite voter NON, moi je dis inutile de prendre leur argent qui est mal acquis", avance-t-il les yeux rivés sur la longue file de voitures, qui a fini par créer des embouteillages.
"Nous ne nous prononcerons en aucun cas pour ou contre le renforcement du statut du chef de l’opposition, c’est une futilité qui n’a rien à voir avec la démocratie", martèle Aïssatou, entourée de ses collègues, précisant ne pas vouloir "rater l’histoire comme l’a fait le président de l’Alliance pour la république (Macky Sall), en renonçant à sa parole donnée".
Malgré la fraîcheur qui s'installe progressivement, entouré de femmes et de jeunes, Cheikh Tidiane Diéye, un des membres du front du non soutient être "rassuré qu’avec les modestes moyens et l’appui inconditionnel des jeunes, que le NON remportera la bataille, au soir du 20 mars prochain".
A la tête de la procession, Fadel Barro (du collectif Y’en a marre) et Aboubacry Mbodji (Raddho), tous deux vêtus de chemises, estampillées NON, appellent les citoyens à voter et à faire voter "NON, pour le triomphe de la démocratie qui est pris en otage".
De son coté, Abdarahmane Sow, membre du mouvement du 23 juin (mouvement qui a contribué à la chute du président Wade), affirme qu’il s’agit d’un "combat de principe et de citoyenneté", sous l’ovation des passants rencontrés au cours de la procession qui a duré plus de trois tours d’horloge.
Vendredi le guide de la famille Layenne (troisième confrérie la plus populaire du Sénégal après les Tidianes et les Mourides) a appelé les membres de sa communauté à voter OUI.
Environ 6 millions d’électeurs sont attendus aux urnes le 20 mars pour un référendum portant sur quinze réformes proposées par le président Macky Sall.
Pour financer sa campagne, le Front du NON a mis en place "un système de levée de fonds, par la vente d’un carnet à 500 francs CFA", avait indiqué les membres du mouvement.
Après la campagne, le mouvement va faire le point sur ses ressources financières, selon ses responsables.
Les responsables du Front du NON ont par ailleurs dénoncé "la stratégie financière abusive que le pouvoir a mise en place pour battre campagne".
HAB
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