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Le Front du Non "Ñani Bañna" rassuré de remporter le référendum

Publié le samedi 12 mars 2016 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Le Front du Non "Ñani Bañe Na" rencontre la presse
Dakar, le 11 mars 2016 - Le Front du Non "Ñani Bañe Na" a tenu une conférence de presse pour se prononcer sur l`ouverture de la campagne pour le référendum du 20 mars. Les animateurs du front ont aussi dénoncé l`usage des moyens de l`État par le camp du "Oui".

Les membres du Front du Non "Ñani bañna" ont soutenu, vendredi, à Dakar, être convaincus de remporter le référendum du 20 mars, grâce à ’’l’appui inconditionnel" de la jeunesse.

’’Nous sommes rassurés qu’avec nos modestes moyens et l’appui inconditionnel des jeunes, le +non+ remportera la bataille, au soir du 20 mars prochain’’, a assuré Cheikh Tidiane Dièye, porte-parole de ce mouvement.

Il intervenait à une conférence de presse du Front du Non "Ñani bañna", qui bat campagne pour le rejet de la réforme constitutionnelle au référendum du 20 mars.

Les membres de ce mouvement affirment que les 15 réformes constitutionnelles proposées garantissent le "non-respect de l’éthique, la non-garantie du droit à un environnement sain aux citoyens, le refus par le président de la République de réduire son mandant" actuel de sept à cinq ans comme il l’avait promis en 2012.

Le Front du Non "Ñani bañna" démarre officiellement sa campagne samedi, et la conduira jusqu’au 18 mars, avec une série d’activités qui lui permettront de faire gagner le "non", selon ses dirigeants.

Le moyen le plus efficace pour battre campagne contre le ’’oui’’ est de susciter une "participation massive de la jeunesse" au référendum, estime M. Dièye.

Pour financer sa campagne, le Front du Non "Ñani bañna" a mis en place "un système de levée de fonds, par la vente d’un carnet à 500 francs CFA", a-t-il indiqué.

Après la campagne, le mouvement va faire le point sur ses ressources financières, selon l’un de ses membres, Fadel Barro.

Les responsables du Front du Non "Ñani bañna" ont par ailleurs dénoncé "la stratégie financière abusive que le pouvoir a mise en place pour battre campagne".