Le Sénégal a identifié pour un financement par le Fonds vert pour le climat (FVC) des projets visant à soutenir l’exécution des contributions nationales prévues déterminées (CNDP) a déclaré, jeudi à Dakar, Souleymane Diallo, directeur de cabinet au ministre de l’Environnement et du Développement durable.
Le Fonds vert pour le climat veut mettre à la disposition des pays des ressources significatives et ambitieuses en vue d’atteindre les objectifs fixés par la communauté internationale pour lutter contre les changements climatiques, a-t-il indiqué.
Souleymane Diallo qui présidait un atelier d’échanges sur le FVC a fait savoir que le Fonds favorise l’approche accès sur les pays et encourage la participation des groupes vulnérables dont la dimension genre.
Selon lui, le FVC de 100 milliards de dollars annuellement à partir de 2020 constitue l’engagement financier des pays développés vis-à-vis de ceux en développement, pour faire face aux efforts de lutte contre les changements climatiques.
Le conseil du Fonds a établi un programme de préparation pour permettre aux pays d’accéder aux ressources.
"Il s’agira d’apporter un soutien aux pays pour l’élaboration de projets éligibles, de renforcer le cadre institutionnel et d’établir les priorités d’investissements stratégiques sobres en carbone et résilientes au climat existant", a développé Souleymane Diallo.
Les travaux de groupes de l’atelier permettront de définir les besoins en renforcement de capacités et formation nécessaires par les porteurs de projets éligibles au financement du Fonds, a précisé M. Diallo.
Par ailleurs, le Fonds mobilise à la fois des ressources publiques et privées pour le financement des projets d’atténuation et d’adaptation dans les pays en développement.
Depuis la vingtième conférence des parties en 2014, le FVC s’est doté de 10,2 milliards de dollars de promesse de dons. En janvier 2016 les contributions signées sont de 6,8 milliards de dollars, soit 68% des fonds promis, a-t-il rappelé.
Par conséquent le Fonds prévoit, en 2016, de mettre à la disposition des pays une enveloppe de 2,5 milliards de dollars pour le financement des projets qui lui seront soumis, a dit Souleymane Diallo.
"Aujourd’hui, vingt institutions publiques et privées dont le centre de suivi écologique (CSE), l’AFD, le PNUD, entre autres, ont été accrédités par le conseil du FVC, comme agence d’exécution pour la gestion fiduciaire et l’appui aux porteurs de projets dans la conception de projets et programmes", a fait savoir M. Diallo.
Le centre de suivi écologique, la première entité accréditée par le Fonds a fourni le premier projet national de restauration des terres salées avec l’Institut national de pédologie, l’Union internationale de la nature (UICN) et la direction de la planification et de la veille environnementale.