Quelque 392 décès pour 100.000 naissances vivantes sont enregistrés au Sénégal a révélé, lundi à Thiès, le professeur Mariéme Guèye Bâ, le chef de division de la santé de la reproduction et de la survie de l’enfant, au ministère de la santé et de l’action sociale.
Mme Ba, s’exprimait lors du comité régional de développement (CRD) consacré au lancement officiel du Programme de renforcement des soins de santé maternelle et néonatale (PRESSMN) dans la région de Thiès.
Ce programme appuyé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) a été initié par le gouvernement sénégalais pour améliorer la qualité des soins de la santé maternelle et néonatale afin de permettre à la femme d’accoucher dans un confort et un environnement de quiétude et de sécurité, a-t-elle renseigné.
"Des résultats probants ont été notés dans ce programme de soins humanisés, en termes d’amélioration de la qualité de service et de satisfaction des bénéficiaires", a ajouté Pr Mariéme Guèye Bâ.
La représentante la JICA, Inno Yuka, a salué l’engagement et les efforts de la direction de la santé pour dérouler la vulgarisation du programme au niveau national.
La JICA va financer la construction d’un centre d’application pour favoriser le modèle de soins humanisés pour la formation des personnels de santé sur les bonnes pratiques des soins de santé, a-t-elle annoncé.
L’adjoint au gouverneur, chargé des affaires administratives, Mbassa Sène a estimé que le taux de de mortalité infantile de 392 décès sur 100.000 naissances est "alarmant" appelant à faire des efforts supplémentaires pour lutter contre ce phénomène.