Le colonel Birane Niang, commandant de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Kaolack a indiqué, mardi, que son établissement a contribué depuis 2009 à la formation militaire de 66 femmes dont trois africaines du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Togo.
"Cela montre que la formation des filles à l’ENSOA n’est pas un fait nouveau car étant inscrite dans la prise en compte de la question genre dans l’armée sénégalaise", a-t-il souligné, dans un entretien accordé à l’APS dans le cadre de la célébration internationale de la journée de la Femme, le 8 mars.
Il a indiqué que l’ENSOA en 2016, en est, à la formation des
34ème et 35ème promotions d’élèves sous-officiers avec des filles de nationalité sénégalaise comme de pays de la sous-région.
Selon le colonel Niang, l’école va davantage s’ouvrir à la gente féminine dans le futur en relation avec les orientations de l’armée sénégalais.
’’C’est-à-dire, de prendre en compte la question genre dans l’armée et de continuer à jouer son rôle d’école à vocation sous régionale, notamment dans la formation des soldats d’armées de pays africains", a-t-il précisé.
Le colonel commandant de l’ENSOA a aussi souligné que sa structure est "une école interarmées, un creuset qui forme ses élèves à des carrières militaires dans les trois branches de l’armée (air, terre, et mer) et à disposer d’un savoir-faire de chefs de troupes".
"Un chef de troupe, c’est un combattant au grade de sergent qui est capable de diriger dix hommes sur le terrain des opérations", a-t-il expliqué.
Le colonel Niang a, en outre, retenu, que les personnels féminins qui terminent leur formation à l’ENSOA peuvent se spécialiser dans d’autres branches spécifiques comme l’intendance, les transmissions, dans l’armée de l’air, au génie militaire, etc.
Le commandant Niang de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Kaolack est arrivé à la tête de cette école en juillet 2014.