Le compte à rebours menant à "une réelle égalité des sexes " en 2030 doit s’enclencher à présent, a souhaité la directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, dans une déclaration rendue publique, lundi, à Dakar, en prélude à la célébration de la Journée internationale de la femme.
Dakar, 7 mars (APS) - Le compte à rebours menant à "une réelle égalité des sexes " en 2030 doit s’enclencher à présent, a souhaité la directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, dans une déclaration rendue lundi, à Dakar, en prélude à la célébration de la Journée internationale de la femme.
La Journée internationale de femme est commémorée chaque 8 mars. L’édition 2016 porte sur le thème "Planète 50-50 : franchissons le pas pour l’égalité des sexes".
Dans son message, Phumzile Mlambo-Ngcuka a appelé "une plus grande participation des femmes en tant que préalable indispensable à un Agenda 2030 inclusif", du nom d’un plan d’action institué par l’ONU pour un développement durable d’ici 2030. Il est centré sur les populations, la planète et la prospérité.
Selon Mme Mlambo-Ngcuka, également secrétaire générale adjointe des Nations unies, le leadership des femmes "n’est pas suffisamment reconnu" et "doit se manifester à travers une participation accrue aux travaux des organes décisionnels".
"La participation des femmes à tous les niveaux et le renforcement du mouvement des femmes n’ont jamais été aussi cruciaux. Ce sont elles qui rendront l’Agenda 2030 véritablement transformationnel et inclusif", a souligné Mme Mlambo-Ngcuka.
Les représentants des 193 Etats membres des Nations unies se sont rassemblés à New York, du 25 au 27 septembre 2015, pour adopter les nouveaux Objectifs de développement durable (ODD), au nombre de 17 et entrés en vigueur le 1er janvier 2016. Ils sont adjoints de 169 objectifs connexes.
"Parmi ces ODD, se trouve un objectif spécifique de réalisation de l’égalité des sexes (l’objectif 5), qui vise à mettre fin à la discrimination et à la violence à l’égard des femmes et des filles et à leur garantir une participation et des chances égales dans toutes les sphères de la société", a indiqué la directrice exécutive d’ONU Femmes, l’entité des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
La responsable onusienne estime, dans sa déclaration, que "pour parvenir à l’avenir que nous souhaitons, nous ne pouvons laisser personnes derrière et nous devons commencer par celles et ceux qui sont les moins bien considérées".
"C’est surtout le cas pour les femmes et les filles, bien que dans les régions pauvres et troublées, il puisse aussi s’agir de garçons et d’hommes", a-t-elle ajouté.
Cette année, pour la première fois, la Journée internationale de la femme est célébrée dans le cadre du nouvel Agenda 2030 pour le développement durable.
L’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles sont invoquées par Agenda en tant que facteurs indissociables du progrès humain.