Le Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio (27 km à l’est de Dakar) accueille à partir de mardi la première rencontre mondiale du Next Einstein Forum (NEF).
Cette rencontre de trois jours vise à valoriser la science en Afrique, promouvoir et reconnaître les réalisations scientifiques africaines au niveau international, démontrer le rôle essentiel de la science dans le développement social et humain en Afrique et doter les institutions de politiques susceptibles de déboucher sur un climat propice à un investissement accru dans la science et l’innovation.
Il a également pour objectif de mettre en commun la prochaine génération des scientifiques africains et des décideurs politiques avec les personnalités de renommée mondiale et de récompenser les meilleures réalisations scientifiques.
"Près de mille" participants sont attendus à la première édition du Next Einstein Forum (NEI), a annoncé, l’organisateur de cette rencontre, le président-directeur général de l’Institut africain des sciences mathématiques (AIMS-EIN, sigle en anglais), Thierry Zomahoun.
"Nous attendions 500 participants. Mais, actuellement, la liste s’allonge. Nous aurons 700 participants environ, ce qui portera à mille le nombre de participants, si on compte avec les représentants du Sénégal et les délégations des chefs d’Etat", a expliqué M. Zomahoun.
Il intervenait à une réunion du comité de pilotage national du NEI, un forum dédié à la science et à la technologie.
"Ce forum prévu sur le continent africain est à l’image des grands forums technologiques et scientifiques organisés en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. Nous pensons que le Sénégal offre un cadre idéal pour l’organisation de ce forum", a souligné le ressortissant béninois.
"Notre ambition est d’amener 54 jeunes ambassadeurs scientifiques africains à Dakar et 15 jeunes scientifiques, pour qu’ils partagent avec le monde entier leur projet scientifique", a-t-il précisé, concernant les objectifs du forum.
De jeunes scientifiques africains, âgés de 42 ans au plus, sont appelés à élaborer "un agenda panafricain scientifique et technologique, et préparer le contient à assurer sa transformation scientifique", selon Thierry Zomahoun.
"En raison des progrès significatifs sur le plan scientifique et technologique et de l’engagement politique des décideurs sénégalais, le forum ne pouvait se tenir ailleurs en Afrique qu’au Sénégal", a-t-il souligné, rappelant que l’une des premières universités africaines se trouve en terre sénégalaise.
Lors du Next Einstein Forum, "nous allons tenir des débats scientifiques, pour voir comment résoudre les défis et les problèmes auxquels l’Afrique est confrontée, dans les domaines de l’agriculture et de l’énergie", a indiqué M. Zomahoun.
Les technologies de l’information, les questions financières, la santé et d’autres "domaines de développement" sont au menu du forum, selon lui.