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Diourbel - Situation de Rewmi : La léthargie gagne les rangs de Idrissa Seck
Publié le lundi 7 mars 2016  |  Le Quotidien
Macky
© aDakar.com par DF
Macky Sall à Thiès pour les besoins du Conseil des ministres décentralisé
Thiès, le 05 Juin 2014- Les populations de la ville de Thiès ont réservé mercredi un accueil triomphal au chef de l’Etat Macky Sall, venu dans la cité du rail pour présider un conseil de ministres décentralisé. Le chef de l`Etat a été reçu par le maire de Thiès, Idrissa Seck.




Le parti de Idrissa Seck se bat dans des difficultés au niveau de la région de Diourbel où il n’existe que de nom. L’ancien Premier ministre est invité à descendre sur le terrain pour reconquérir le Baol où le Rewmi ne dispose même pas de permanence et où l’animation fait défaut.

«Globalement, le Rewmi se porte très mal à Diourbel», dixit Mamadou Dioum plus connu sous le nom de Diomaye. Le camarade de Idrissa Seck peint un tableau noir de sa formation politique. Il dit : «Il n’y a aucune activité, aucune initiative ve­nant des responsables. C’est un handicap. Il n’y a pas d’animation. Au niveau du département, le parti n’existe que de nom alors que Dieu sait que le parti compte des sympathisants et militants dans le département, mais malheureusement ils n’ont pas d’interlocuteurs.» Le parti de Idrissa Seck n’est pas représenté dans les douze collectivités locales et n’avait pas le poids électoral pour aller à la conquête des suffrages des électeurs en 2014. C’est pourquoi il était dans la plupart des cas en coalition. Très amer, M. Dioum demande la réorganisation du parti, mais aussi et surtout la venue de Idrissa Seck pour booster ce qui en reste parce que le parti Rewmi, miné par des «querelles internes, n’est que l’ombre de lui-même». D’ailleurs, ce sont ces mésententes qui avaient fait que Saër Diop ait préféré partir sous sa propre bannière lors des dernières élections locales. Il est arrivé 3ème avec 5 000 voix dans la commune de Diourbel.
Mamadou Dioum ébauche des solutions à cette léthargie de Rewmi. «Idrissa Seck doit se départir de certaines relations qu’il entretient avec des milieux maraboutiques. Il devra essayer de faire la différence entre la politique et la religion. Le res­pon­sable qui est là profite de sa proximité avec Serigne Mous­sa ou des relations que leur leader a avec le marabout pour s’imposer», souligne-t-il. Il in­vite Rew­mi à en tirer des leçons s’il veut gagner les prochaines joutes électorales dans le département de Diourbel.

Bambey et Mbacké : Pape Diouf et Oumar Sarr prennent leurs actions
Au-delà de Diourbel qui n’a pas terminé le processus de vente des cartes du parti, Mamadou Dioum indique qu’à Bambey «Rewmi ne se porte pas mieux». «Depuis le départ de Pape Diouf qui a amené la quasi-totalité des responsables, le parti se bat dans des difficultés énormes», se désole-t-il. D’ailleurs, c’est à cause de cette léthargie que Idrissa Seck va réserver, si on en croit Ibrahima Sène, un des responsables de Rewmi, «sa prochaine visite au département de Bambey où il va séjourner pendant six jours». Dans le département de Mbacké non plus, la formation de Idrissa Seck ne bouge presque pas. Et Oumar Sarr, devenu proche de la mouvance présidentielle, a emporté avec lui tout ce qui constituait la crème de Rewmi.
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