Le patient M. Seck l’a échappé belle, dans la nuit du mercredi au jeudi. Interné à la clinique du centre hospitalier régional de Saint-Louis, il a été attaqué, vers les coups de 2 heures du matin, sur son lit d’hôpital. La police a ouvert une enquête pour connaître les mobiles de cette agression à l’arme blanche. Selon des sources proches de l’enquête, deux individus armés de couteau se sont introduits nuitamment dans la salle, après que le neveu et l’ami d’enfance qui regardaient la télé en compagnie du patient sont rentrés chez eux. Ils ont forcé la porte pour s’y introduire.
Les deux assaillants, dit-on, étaient encagoulés. Mais ils ont été pris de court par la résistance farouche que leur a opposé le malade. L’un des agresseurs a mis un couteau sur la gorge de M. Seck et a menacé de le tuer. Mais on ne sait comment, M. Seck a réussi à se dégager de cette mauvaise posture. Au cours du corps à corps qui s’est engagé par la suite, il a blessé l’un des deux avec un couteau. Ensuite, ils ont réussi à s’enfuir.
Le mobile de cette agression semble être l’appât du gain. En effet, le patient a révélé qu’il a reçu plus tôt, vers les coups de 20 heures, de l’argent. Il a ajouté avoir révélé à son neveu et à son ami la présence de cette manne financière dans la salle où il est interné. La police a ouvert une enquête, tandis que les supputations vont bon train à l’hôpital où la direction a renforcé la surveillance.
A Saint-Louis, l’insécurité atteint des sommets. Dans l’île, il a été noté l’attaque à main armée de deux boutiques, semant le doute et l’inquiétude chez les commerçants de la ville. Tous fustigent le mauvais éclairage des quartiers.