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Lancement d’un nouveau programme de formation en justice juvénile : Le Cfj forme les formateurs
Publié le jeudi 3 mars 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le nouveau président du conseil constitutionnel prête serment
Dakar, le 10 Juillet 2015 - Le nouveau président du conseil constitutionnel a prêté serment, ce matin. Un professeur d`université a également prêté serment en tant que membre de la juridiction. Photo: Sidiki Kaba, ministre de la justice




Un nouveau programme de formation de formateurs en justice juvénile a été lancé lundi au Centre de formation judiciaire de Dakar par les autorités suisses et sénégalaises, indique un communiqué reçu à l’Aps. «Cette formation pluridisciplinaire menée conjointement par l’Institut international des droits de l’Enfant de Sion, en Suisse, le Centre de formation judiciaire et l’ambassade de Suisse, est destinée à des professionnels de Kaolack et de Diourbel, à différents niveaux de la chaîne judiciaire, en contact avec les enfants victimes, en danger ou en conflit avec la loi», précise le texte.

Ainsi, des magistrats, des éducateurs spécialisés, des avocats, des agents pénitentiaires, des assistants sociaux, des policiers et des gendarmes vont être sensibilisés aux problématiques des mineurs qui représentent au Sénégal plus de la moitié de la population. Selon le document, «cette formation a pour objectif l’amélioration, la spécialisation en justice des mineurs et la mise en avant du ‘’travailler-ensemble’’ pour permettre une meilleure prise en charge et un meilleur suivi de l’enfant». «Une attention particulière sera également donnée à la formation de formateurs. Après les 4 modules de formation, tous les participants auront acquis les outils nécessaires pour pouvoir former leurs pairs à leur tour», mentionne encore le texte.
«La justice juvénile a une mission très délicate qui est de s’efforcer de concilier les intérêts liés à la protection de l’enfant et ceux du maintien de la paix et de l’ordre public», lit-on dans le document. «Elle doit accompagner l’enfant, victime, en danger ou en conflit avec la loi, avec la volonté d’en faire un citoyen libre et responsable», relève la source. Le communiqué rappelle que la Suisse et le Sénégal entretiennent des relations étroites dans le domaine des droits de l’Homme et que depuis début 2011, un dialogue bilatéral sur ces questions a été lancé et est accompagné d’un projet de coopération concrète en justice juvénile.
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