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Première resolution au Conseil de sécurité : Dakar au chevet de Bissau
Publié le mardi 1 mars 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Les président Alpha Condé et Macky Sall visitent le pôle urbain de Diamniadio
Dakar, le 08 août 2015 - Les présidents du Sénégal, Macky Sall et de la Guinée, Alpha Condé ont visité les chantiers du pôle urbain de Diamniadio. Le présidnet guinéen est en visite d`État au Sénégal depuis vendredi. Photo: Mankeur Ndiaye, ministre des affaires étrangères




Au Conseil de sécurité de l’Onu, le Sénégal essaie de jouer pleinement son rôle de membre non permanent. Dakar a introduit ce vendredi, une résolution sur la situation en Guinée-Bissau dont la stabilité politique et sociale est menacée par des tensions liées à des problèmes conjoncturels et structurels.

Le Conseil de sécurité des Nations-Unies a adopté une résolution sur la situation en Guinée-Bissau. C’est la première résolution introduite par le Sénégal depuis son retour au Conseil le 2 janvier 2016 en sa qualité en «Pen Holder» (Ecri­vain) pour tout ce qui touche à ce pays au sein du conseil.
Adopté vendredi 26 février 2016 à l’unanimité par les 15 membres et coparrainé par 13 pays membres du Conseil, le texte demande au gouvernement bissau-guinéen de continuer à prendre des mesures concrètes pour favoriser la paix, la sécurité et la stabilité dans le pays. Cette situation est liée à une réforme efficace du secteur de la sécurité, en luttant contre la corruption grâce au renforcement du système judiciaire, en améliorant l’administration publique et la gestion des recettes de l’Etat, ainsi que la prestation des services de base à la population.
Par contre, le Conseil de sécurité est «préoccupé» par les tensions politiques et institutionnelles persistantes entre le Président, le Premier ministre, le président du Parlement et les responsables des partis politiques. Ces relations tendues empêchent le pays d’avancer dans l’exécution de son Pro­gramme national de réforme depuis plus de six mois et risquent de compromettre les progrès réalisés en Guinée-Bissau depuis le retour à l’ordre constitutionnel après les élections de 2014.
En Guinée-Bissau, la paix ne peut être construite et consolidée sans «une transition con­sen­suelle et sans exclusive con­duite par les Bissau-guinéens» dans le respect des droits de l’Homme, la promotion du développement socioéconomique et la lutte contre l’impunité et le trafic de drogues. Au-delà des suggestions, le Conseil de sécurité, par la voix du Sénégal, a décidé de réexaminer les sanctions arrêtées contre ce pays.
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