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Pont de Faidherbe Le célèbre pont Faidherbe de Saint-Louis |
La région de Saint-Louis (nord) bénéficiera d’une "part importante" des retombées de la mise en œuvre du projet de développement d’une résilience à l’insécurité alimentaire récurrente au Sénégal (DRIARS), a indiqué, vendredi, son coordonnateur Cheikh Oumar Ndiaye.
"La région de Saint-Louis aura une part importante dans les retombées de la mise en œuvre du DRIARS à travers la mise à disposition d’équipements et d’infrastructures agricoles, pastorales et autres", a-t-il notamment déclaré à des journalistes en marge d’un atelier régional de lancement du projet.
Parmi les retombées attendues du projet dans cette région nord du pays, figurent la construction d’un puits pastoral, d’une dizaine de magasins de stockage de produits céréaliers et d’aliments de bétail, la mise à disposition d’une importante quantité de semences certifiées et de doses de vaccin pour le cheptel, a laissé entendre M. Ndiaye.
Le projet prévoit notamment de distribuer dans ces cinq régions (Fatick, Matam, Tambacounda, Ziguinchor et Saint-Louis), d’intervention 2, 5 millions de tonnes de semences certifiés et 17, 5 millions de doses de vaccin. L’érection de périmètres et d’infrastructures aquacoles, la réalisation d’ouvrages de retenue d’eau et d’irrigation font également partie des objectifs assignés au projet.
Son exécution devrait à terme porter sur une amélioration de 40 % de la productivité agricole, une réduction de 50 % de la vulnérabilité des ménages ruraux et une augmentation de 10 % des revenus des petits exploitants, a appris l’APS lors de la réunion présidée par Babacar Bâ, adjoint du gouverneur de Saint-Louis.
Le DRIARS, financé à hauteur de 14, 5 milliards de francs CFA par la Banque islamique de développement (BID) et l’Etat du Sénégal constitue la déclinaison nationale d’un programme régional identifié à l’échelle du Comité inter Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS).
Il s’agit programme multinational de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) financé à hauteur de 19, 5 milliards de francs par la Banque africaine de développement (BAD).
Le P2RS va intervenir sur 5 ans au Sénégal dans les régions de Fatick Tambacounda, Kédougou, Matam et Ziguinchor avec des objectifs de réalisation d’ouvrages de collecte d’eau, d’aménagement de 3016 hectares de terres agricoles, de protection et de récupération de 9 000 hectares de terres salées.
Le projet est également chargé de réaliser 30 mares et points d’eau pastoraux, d’ériger une cinquantaine de plateformes multifonctionnelles, des centres de santé et de formation, de bâtir une usine de fabrique d’aliments de poissons et d’aménager quelques 1000 kilomètres de pare-feux, selon son document de présentation.
"Les deux projets lancés en même temps dans la région de Saint-Louis seront mis en œuvre de façon conjointe. Cette collaboration traduite par le partage d’un même comité de pilotage permettra au P2RS d’intervenir indirectement dans la région de Saint-Louis", a précisé son coordonnateur, Younous Mballo.
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