L’islam confrérique participe à la préservation de la paix sociale et de la sécurité au Sénégal et au Maroc, a soutenu, jeudi à Dakar, l’ambassadeur du royaume chérifien au Sénégal, Taleeb Barrada, relevant que ce rite sunnite préserve des dérives vers l’extrémisme religieux.
"Ce qui est important aujourd’hui, c’est que l’Islam soufi organisé dans le cadre des confréries et parmi elles celle de la Tidjaniyya, permet non seulement d’encadrer les disciples et ne permet pas des dérives vers l’extrémisme et le radicalisme", a-t-il dit.
Le diplomate s’exprimait en marge de la signature d’un mémorandum d’entente entre l’Office national marocain du tourisme (ONMT) et les grandes familles religieuses Tidianes du Sénégal pour renforcer le tourisme cultuel entre les deux pays.
"C’est un point fort de notre islam confrérique, soufi que nous partageons Marocains et Sénégalais. Cela permet de nous préserver de ces dérives", a estimé l’ambassadeur du Maroc.
Selon lui, la manière de pratiquer la religion joue un rôle très important dans la préservation de la paix sociale et de la sécurité dans les deux pays.
"Nous appartenons et nous avons en partage que ça soit le Maroc ou le Sénégal, cet islam de paix, cet islam de tolérance qui est fondé sur l’islam sunnite, le rite Malékite qui sont des rites de juste milieu, de tolérance, de modération et d’ouverture sur les autres", a-t-il fait valoir.
"Tous les pays sont menacés. Dieu merci grâce à la vision de nos deux chefs d’Etat, nos deux pays sont perçus comme des havres de paix. Nous sommes appelés à œuvrer ensemble pour préserver ce havre de paix et de sécurité", a-t-il encore plaidé.
Le directeur général de l’ONMT, Abderrafia Zouitene a, pour sa part, indiqué que "le Maroc et le Sénégal pratiquent un islam sunnite très tolérant, très pacifique et très ouvert", estimant que c’est un facteur de stabilité dans la région.
"Cet islam est cité en exemple. Justement cette rencontre va permettre de renforcer et de développer la coopération cultuelle entre les deux pays", a-t-il ajouté.