Pour dénoncer des «manquements» : Le Grand parti crie non ! #aDakar

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Pour dénoncer des «manquements» : Le Grand parti crie non !

Publié le vendredi 26 fevrier 2016 | Le Quotidien

© Autre presse par DR
Malick Gackou, leader du Grand Parti

Le secrétaire général du Grand parti, qui faisait face à la presse, hier, invite le Peuple à voter «Non» au référendum du 20 mars 2016. Pour El Hadji Malick Gakou, des manquements importants sont notés dans ce projet de révision constitutionnelle.

Le Grand parti rejoint les rangs de ceux qui voteront «Non» au référendum du 20 mars prochain. El Hadji Malick Gakou qui faisait face à la presse, hier, à sa permanence de Yoff, a invité les formations politiques, les organisations de la Société civile et toutes les forces vives qui partagent sa position, à se mobiliser pour battre campagne pour une large victoire du «Non».
Pour le leader du Grand parti, le Président Macky Sall a proposé «des postulats» de modification de notre charte fondamentale totalement «en porte à faux» avec la vision déclinée par la charte de gouvernance démocratique des Assises nationales. Une situation que les militants de son parti ne cautionnent pas et ont tenu à dénoncer en chantant à tue tête, «gnio lankk, gnio bagne, dugniuko nangu» (nous ne cautionnons pas, nous refusons, nous ne l’accepterons pas, en wolof). «Le parti prendra toutes formes d’initiative nécessaires à l’édification harmonieuse d’un plan d’action unitaire de la majorité du Peuple sénégalais autour du «Non», pour le salut et la défense de la patrie», a rassuré le secrétaire général.
El Hadji Malick Gackou considère que les «manquements» notés dans le projet de révision constitutionnelle et le «wax waxeet» (reniement de la parole donnée) constituent une sérieuse menace à la concorde nationale. Pour M. Gakou, un Haut conseil des collectivités territoriales sera budgétivore, inopportun et en déphasage avec les préoccupations des Sénégalais. Selon le Grand parti, la manière unilatérale dont le processus du référendum a été lancé, l’absence de concertation ainsi que les motivations purement politiciennes, font qu’il est urgent de «sauver l’unité nationale et de consolider la démocratie, dans les valeurs et les traditions républicaines».