Le représentant-résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Ryuichi Kato, a fait part de son attachement au Sénégal, au point de le considérer comme sa seconde patrie.
"J’aime beaucoup le Sénégal, et le peule sénégalais qui m’a beaucoup marqué pendant mes deux séjours. J’aurais voulu y habiter", a dit Ryuichi Kato, invité de la rédaction de l’APS,
Après une première affectation en 2003 au sein de la représentation diplomatique de son pays à Dakar, pour une durée de 3 ans, il a été réaffecté sur place comme-représentant de la JICA en 2012.
M. Kato, en fin de mission le 23 mars prochain, a dit son attachement au Sénégal, saluant sa "légendaire" hospitalité, communément appelée la téranga sénégalaise.
Aussi, à l’heure du bilan, il dit regretter de n’avoir pas pu faire venir "beaucoup d’investisseurs japonais au Sénégal pour soutenir encore plus le développement économique et industriel" local.
"Les investisseurs japonais cherchent des marchés de grande taille, alors qu’avec une population de 13 millions, le Sénégal n’est pas encore dans leur viseur, mais cela va venir dans un concept de marché régional où le pays sera le point d’ancrage", a-t-il souligné.
Le représentant-résident de la JICA a par ailleurs fait part de son insatisfaction relativement à la gestion des ordures au Sénégal, domaine dans lequel il reste "beaucoup à améliorer pour attirer beaucoup plus de touristes".
"Les ordures ne doivent pas être jetées dans la rue, elles polluent l’environnement et ne donnent pas une bonne image du pays. Je n’aime pas cet aspect" du Sénégal, a-t-il souligné.
Ryuichi affirme en revanche raffoler de plats sénégalais comme le ’’yassa poulet’’, ajoutant évite de manger le ’’tiébou dieune’’, le plat national sénégalais, de peur de prendre quelques kilos en trop trop.