Mbour: Journalistes et religieux en formation sur la santé de la reproduction #aDakar

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Mbour: Journalistes et religieux en formation sur la santé de la reproduction

Publié le mercredi 24 fevrier 2016 | Agence de Presse Sénégalaise

L’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD) a démarré, mardi, une session de formation en plaidoyer sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes, à l’intention des journalistes, des religieux et autres communicateurs traditionnels qui officient dans les médias à Mbour (ouest), à constaté l’APS.

Cet atelier de quatre jours entre dans le cadre du programme "Santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes : communiquer pour une opinion publique positive" initié par le projet "Voix pour la santé" de l’AJSPD, en partenariat avec l’ONG "Planned Parenthood Federation of America" (PPFA).

"C’est conscients des obstacles qui entravent la bonne santé reproductive de cette cible que nous avons voulu apporter notre contribution à l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et des adolescents qui est une préoccupation majeure des autorités publiques et de la société civile", a expliqué Ndèye Fatou Wade, coordonnatrice du projet "Voix pour la santé".

Pour sa part, le responsable de la communication et de l’information du district sanitaire de Mbour, Ibrahima Bodian a salué le choix du département avant d’étaler les problèmes de santé de la reproduction des jeunes et des adolescents.

Lesquels problèmes sont liés, selon lui, aux infections sexuellement transmissibles (IST), au VIH, du fait de l’environnement touristique auquel évoluent les jeunes et les adolescents exposés à des "comportements sexuels à risque".

"Aujourd’hui la cible ados-jeunes est perçue comme particulièrement vulnérable. Plusieurs facteurs de vulnérabilité accompagnent la vie des adolescents et jeunes parmi lesquels la précocité des rapports sexuels, le déficit de communication entre parents et enfants sur leur santé reproductive et les risques associés", a souligné l’AJSPD, dans un document remis à la presse.

"Certes des efforts ont été consentis par les autorités, mais beaucoup reste à faire dans le domaine de l’information et la sensibilisation, surtout sur l’intérêt, pour les jeunes et les adolescents, de fréquenter les espaces ados-jeunes, mais aussi dans le domaine du plaidoyer en faveur de la santé de la reproduction des jeunes et des ados", lit-on dans le texte.

Convaincue du "grand apport" des religieux, journalistes et communicateurs traditionnels dans l’éducation et la sensibilisation de cette cible, Ndèye Fatou Wade les a invité à "recadrer les jeunes et les adolescents".

C’est d’autant plus utile que certains jeunes n’ont pas d’information sur la santé sexuelle et reproductive ou n’ont pas conscience des risques qu’ils peuvent encourir par rapport à certains comportements sexuels, a indiqué Mme Wade.