Les alternatives de développement auxquelles le monde est soumis mettent en avant la technologie, notamment dans l’atténuation et l’adaptation aux effets des changements climatiques, a indiqué, mardi à Mbour, le directeur de l’ONG Enda Energie pour le Sénéga, Sékou Sarr.
"Les technologies existent pour permettre aux pays de s’adapter à l’érosion côtière et de développement de l’énergie renouvelable et aux agriculteurs de renforcer leur productivité agricole et la fertilité des sols", a relevé M. Sarr.
Le directeur de Enda Energie s’exprimait à l’ouverture d’un atelier régional de renforcement des capacités des coordonnateurs de l’EBT et les consultants nationaux sur les aspects de l’atténuation et de l’adaptation des pays aux changements climatiques.
Cet atelier, le deuxième du genre, qui entre dans le cadre de la deuxième phase du projet d’évaluation des besoins en technologies (EBT II) appuyée par le Fonds mondial pour l’environnement (FEM), vise le renforcement des capacités des experts des six pays d’Afrique francophone, à savoir la Mauritanie, le Togo, le Madagascar, la Tunisie, le Burundi et le Burkina Faso.
"Au cours de ce processus d’évaluation des besoins technologiques dans le cadre des changements climatiques, il s’agit de travailler avec les pays dans l’identification des besoins prioritaires en technologies climatiques mais aussi pour élaborer des plans d’action de transfert de technologies", a expliqué M. Sarr.
"Au niveau de la Convention-cadre des Nations-Unies, il a été institué ce processus d’évaluation des besoins technologiques, pour permettre aux pays de disposer de technologies leur permettant de pouvoir faire face aux effets des changements climatiques", a soutenu le directeur de ENDA Energie.
Cet atelier de formation de quatre jours, va permettre aux participants de disposer des outils méthodologiques pour faire l’analyse des barrières de dissémination des technologies qui ont été identifiées lors de la première phase de ce processus.
La phase II du projet d’EBT a été mise en œuvre par le Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE) et a été lancé en novembre 2014 avec 26 pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Latine et d’Europe centrale.