Après avoir traversé des moments compliqués, le défenseur de Bordeaux, Lamine Sané, a avoué les raisons.
Il a fait la Une des journaux hexagonaux ces derniers temps. Au cœur d’une altercation avec le gardien Jérôme Prior, contrôlé sans permis à bord de sa Ferrari, Lamine Sané a vu son image s’écorner très brusquement. Alors, Sud-Ouest a décidé de l’approcher pour en savoir plus. ‘’Cela fait partie de la vie ce genre d’événements. Il y a des hauts et des bas. Je ne vais pas vous mentir. Ce fut une période très difficile à vivre’’, a-t-il avoué. L’international sénégalais a ensuite poursuivi : ‘’Avant la bagarre, je n’étais pas bien physiquement et moralement dans les semaines précédentes. Il s’était passé des choses compliquées à l’intérieur du groupe. Il fallait crever l’abcès. Je l’ai crevé mais je ne parle pas de la bagarre en disant ça. Sur le terrain, on est des joueurs et, en dehors, des hommes. Et quand des hommes ont des problèmes, ils les règlent. Et les bonnes personnes font en sorte de passer à autre chose, une fois l’incident réglé. Parfois, ça arrive de déraper. On a passé l’éponge. C’est fini.’’
"J'ai souffert d'entendre dire…’’
Lamine Sané (28 ans, 7 matchs en L1 cette saison) a perdu son brassard de capitaine. Pis, il a subi les sifflets du Matmut Atlantique, vendredi, contre Nice (0-0). Mais le grand frère de Salif a tenu à préciser que ce n’était pas une stratégie pour partir. "J'ai souffert d'entendre dire que je ne voulais pas jouer, que je n'étais pas disponible pour l'équipe. Je ne connais aucun joueur de football qui ne veuille pas jouer avec son club, a confié Sané. (…) On a mis les choses à plat entre quatre yeux avec le coach, avec certains joueurs du vestiaire, avec le château. J'essaie de repartir du bon pied. Je veux revenir plus fort. J'ai montré que je revenais bien. Ceux qui disent que je ne suis pas investi se trompent. Je le suis. J'ai repris mon rôle de leader et je bosse pour revenir au meilleur de ma forme."
Après le match contre Nice, l'ancien capitaine bordelais a voulu engager le dialogue avec les responsables des Ultramarines, principal groupe de supporters des Girondins, en allant vers leur tribune. Sans réussite, les ultras préférant le rencontrer dans les prochains jours, relate-on.