Les bases de données scientifiques et techniques mises à la disposition des universités publiques depuis 2015, ne traduisent pas "la disparition des bibliothèques" au sein de ces institutions, a relevé, vendredi à Dakar, le directeur du Centre national de documentation scientifique et technique (CNDST), Mouhamadou Moustapha Sow.
"Ce n’est pas la fin des bibliothèques, aujourd’hui tout le monde reconnait l’importance des technologies de l’information et de la communication dans le développement de l’enseignement supérieur", a déclaré M. Sow.
Il s’exprimait dans le cadre d’une session de formation visant à outiller chercheurs, enseignants et étudiants à "une utilisation maximale" de ces bases de données.
"Il est donc important que les ressources électroniques soient davantage considérées et qu’on puisse en utiliser le maximum disponible", a indiqué M. Sow.
Selon lui, "avoir des ressources électroniques ne traduit pas la disparition des bibliothèques".
"Au contraire c’est aujourd’hui que nous avons le plus besoin d’elles, parce que pour accéder à ces plateformes-là, pour choisir le type de document, pour connaitre un certain nombre de fonctionnalités, vous avez besoin d’un accompagnement et les responsables de bibliothèques sont là pour vous orienter afin d’avoir l’information la plus pertinente en temps opportun", a-t-il soutenu.