Une quarantaine de militaires burkinabè a été envoyée au Sénégal début février en vue de renforcer leurs "capacités dans la lutte contre le terrorisme", après les attaques armées du 15 janvier qui ont fait 32 morts, selon une note de l’Etat-major général des armées mercredi.
Ces militaires issus de la "section d'infanterie et des officiers d'Etat-major" participent depuis le 8 février à "un exercice multinational de lutte contre le terrorisme qui vise à accroître les capacités et l'inter-opérabilité des forces antiterroristes africaines", précise le document.
Les officiers burkinabè effectueront jusqu’au 29 février des "exercices de tirs, patrouilles et manœuvres diverses aux côtés de militaires de 25 autres pays notamment la Mauritanie, Niger et Nigeria", poursuit la note.
Cet exercice dénommé "Flintlock" est initié par USAFRICOM (United States Africa Command) et planifié par le Commandement américain des Opérations Spéciales pour l'Afrique.
Le Burkina Faso, pays sahélien est confronté après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 à des enlèvements d’expatriés et des attaques à main armée.
Le 15 janvier des attaques qualifiées de "terroristes" par le gouvernement ont fait officiellement 32 morts dont 30 à Ouagadougou et deux dans le Nord du pays.
DZO