Le président sénégalais Macky Sall a annoncé lors d'une allocution télévisée, mardi 16 février, qu'il renonçait, sur avis du Conseil constitutionnel, à réduire son mandat en cours de sept à cinq ans, et qu'il soumettrait son projet de révision constitutionnelle à référendum le 20 mars prochain.
Le secret a été gardé jusqu’au bout. Rien n’a fuité, ni à la présidence ni dans la presse. Macky Sall a tenu à annoncer en personne que son mandat irait à son terme, c’est-à-dire jusqu’en 2019.
« Sur l’application de la réduction du mandat en cours du président de la République, le Conseil constitutionnel considère que cette disposition doit être supprimée, au motif qu'elle n'est conforme ni à l'esprit de la Constitution, ni à la pratique constitutionnelle », a-t-il déclaré, avant de préciser : « J’entends me conformer à la décision du Conseil constitutionnel. En conséquence de quoi, le mandat en cours du président de la République connaîtra son terme en 2019. »
Dans son allocution, Macky Sall a expliqué son choix. Un choix juridique, puisqu’il se doit de respecter la Constitution et plus précisément l’article 92, qui oblige toute autorité à respecter les décisions du Conseil constitutionnel.
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