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Élimination précoce des clubs en compétitions africaines: Le manque de ressources et de clubs bien structurés mis en cause
Publié le mercredi 17 fevrier 2016  |  Sud Quotidien
Ligue
© aDakar.com par D.G
Ligue Africaine des champions - Le Haroya AC tient en échec l`As Douanes (0-0)
Mbour, le 13 février 2016 - L`As Douanes et le Horoya AC de Conakry ont fait match nul (0-0) au Stade Caroline Faye. C`était un match aller comptant pour le tour préliminaire de la Ligue Africaine des champions.




Depuis la professionnalisation du championnat national en 2009, aucune parmi les équipes sénégalaises n’a réussi à atteindre les derniers tours préliminaires encore moins une phase finale de coupe de la confédération africaine de football ou de Ligue africaine des champions. Après les résultats engrangés par la Douane et Génération foot, les 2 représentants du Sénégal lors de la phase-aller des préliminaires, la question interpelle plus d’un observateur qui épinglent « le manque de ressources » et de clubs bien structurés.

Les clubs sénégalais sont souvent victimes d’élimination prématurée en compétition africaine pendant ces dernières années. Ceux qui croient aux deux représentants sénégalais de l’édition en cours pour relever le défi de franchir le tour préliminaires, devront encore attendre les phases retour pour être édifier. Car, au moment ou la Douane est contrainte par le Horoya Ac à un nul vierge (0-0), samedi au stade Caroline Faye de Mbour, Génération foot revenait de son voyage au Nigeria avec une défaite face à Nasawara United (2-1). Cette contre-performance des clubs sénégalais laisse t-il entrevoir encore une élimination prématuré. Découle-t-elle d’un manque de moyen financier ? Des observateurs ne sont pas en tout cas loin de le penser.

Pour avoir été l’un des victimes de cette élimination au 2e tour de la Coupe Caf, l’année dernière, l’entraineur de l’olympique Ngor, Sidath Sarr, en est convaincu et soutient que la question des ressources financières influent bien sur les résultats. « Le problème qui se pose pour les équipes sénégalaises, c’est le manque considérable de moyens. Il faut une bonne structuration de nos clubs pour encore stabiliser nos joueurs. Ici on reste toujours dans une logique de formation sans finir. Certes, on a les ressources sur le plan des joueurs pour rivaliser avec les autres clubs d’Afrique. Ces derniers ont souvent plus de moyens que nous. Lors des déplacements, ces derniers se mobilisent dans des conditions meilleures par rapport à nous. C’est ce qui influe beaucoup sur les résultats », confie t-il. «Si l’on regarde le dernier déplacement de Horoya FC pour faire face à l’As Douane. Le club guinéen est arrive avec une délégation composée de 90 personnes alors qu’au Sénégalais on peine à faire voyager une délégation de 25 à 30 personnes. On a vu l’année dernière Pikine qui devrait se rendre au Burkina. Ils étaient obligés de passer par le Maroc. S’ils avaient les moyens, ils allaient affréter un vol direct », poursuit le technicien ngorois.

Abondant dans le même sens, Mamadou Koumé estime que le niveau actuel du championnat est relatif à cette insuffisance de résultats de nos clubs en Coupe CAF et en ligue Africaine des champions. Mais aussi de manque de constance des clubs. Le président de l’association nationale de la presse sportive est d’avis que le professionnalisme du football sénégalais n’a pas connu de résultat. « Je pense que nos clubs n’ont pas le niveau. Ils sont malades. Le professionnalisme dont nous parlons toujours n’a encore pas fait de résultats. Ils n’ont pas de constance par rapport aux autres clubs de la sous région. Nous avons trois formes de club au Sénégal. Il s’agit des clubs traditionnels, des clubs d’entreprise et tout récemment avec ce qu’on appelle les centres de formation. Mais avec tout cela le Sénégal n’a jamais fait de résultats en compétition africaine », relève-t-il, précisant que sur 200 finales en compétition africaine, seule la Jeanne d’Arc a réussit à se qualifier dans une phase finale.

«Ce qui est regrettable au Sénégal, c’est que les gens mettent en place des clubs qui ne sont même pas capables de payer ses joueurs. On parle toujours de moyens. Mais les moyens se cherchent. Auparavant si un joueur doit quitter le Sénégal c’est pour rejoindre l’Europe. Maintenant on a vu que tous nos joueurs quittent pour rejoindre à coté, le Maroc ou la Guinée. C’est parce que là-bas, ils sont bien structurés. Le samedi dernier contre Horoya Ac, la Douane a fait face au gardien sénégalais Khadim Ndiaye qui nous a quitté pour rejoindre la guinée», souligne le journaliste sportive.
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