Le Parti africain pour la démocratie et le socialisme (And Jëf/PADS-Authentique) tire un bilan ’’globalement positif’’ du mandat du président Macky Sall, et est prêt à continuer à travailler avec lui, s’il brigue un second mandat, a indiqué samedi à Tambacounda, son secrétaire général Landing Savané.
Se prononçant sur les prochaines échéances électorales, M. Savané a indiqué à des journalistes que ‘’le parti avait fait un bilan assez exhaustif de ce qui s’est passé pendant le premier mandat’’. ’’Et nous avons estimé que c’était un mandat globalement positif et que si le président voulait se représenter pour un second mandat le parti était prêt à continuer de travailler avec lui’’, a t-il dit.
Le leader d’AJ/PADS Authentique, en partance pour un meeting prévu ce dimanche à Vélingara, a fait escale à Tambacounda, pour ’’briefer’’ ses camarades sur les décisions du dernier bureau politique du parti.
Savané qui fut ministre sous le premier mandat de Me Abdoulaye Wade (2000-2007), estime qu’il est important qu’il s’entretienne sur la question avec le chef de l’Etat et qu’ ‘’il est nécessaire pour le président de parler avec les autres partis pour avoir un consensus le plus fort possible’’.
Concernant le référendum, Landing Savané a aussi lancé : ’’Globalement, nous sommes favorables aux réformes préconisées, avec quelques différences de positions sur un certain nombre de points dont je compte discuter avec le président de la République, quand j’en aurai l’occasion’’. Il n’a pas donné plus de détails sur les points des réformes constitutionnelles, qui faisaient l’objet de divergence de vue.
’’Encore une fois, le positif l’emporte sur le reste et il faut être dans la logique de permettre des avancées pour la démocratie sénégalaise’’, a-t-il précisé, ajoutant que ‘’les efforts qui ont été faits dans nombreux domaines et qui se sont traduits par quelques résultats visibles’’, méritent d’être soutenus.
Au nombre des bon points du bilan du président Sall, il a cité les résultats dans l’agriculture, les bourses familiales et la Couverture maladie universelle (CMU). Cependant, l’éducation, secteur clé, est toujours en difficulté, avec la persistance des grèves et l’insatisfaction des enseignants.
Il va falloir encore discuter avec eux, au besoin, en présence d’un médiateur, pour trouver une solution, a-t-il estimé.