Suite à la décision de l’Etat de rendre effective la mise en œuvre de la réforme relative à la fonction publique locale, après la loi votée et promulguée en 2011 et autres décrets d’applications signés pour ce même projet, une délégation du ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire conduite par la directrice des collectivités locales Arame Ndoye a rencontré, à Kaolack, les agents de la fonction publique locale.
L’objectif de cette rencontre qui mobilisait aussi les partenaires techniques et financiers, à l’image du Programme allemand décentralisé pour le développement local (Proddel), consistait ainsi à échanger sur le contenu de la réforme sur la fonction publique locale. Car, depuis que l’idée de sa mise en application a émergé, la majeure partie des travailleurs des collectivités locales, qui en sont les principaux bénéficiaires, peine à connaitre les tenants et aboutissements de cette nouvelle disposition.
Une disposition qui, en substance, est une vieille revendication ayant d’ailleurs fait l’objet d’une recommandation, lors des dernières Assises nationales sur la décentralisation tenues en fin novembre 2007. Sur le plan d’exercice qu’ils ont adopté lors de ces assises, il fallait entre autre présenter l’état d’avancement du processus de la réforme, fournir aux travailleurs des collectivités locales les informations sur le décret d’application de la loi et, aussi, expliquer les missions, le mode de fonctionnement et le plan de travail de la commission chargée de veiller sur l’application des textes sur la fonction publique locale. Il était également question de partager sur l’ensemble des questions relatives à la réforme de la fonction publique locale. Un exercice auquel la délégation ministérielle s’est livrée pour préparer la seconde phase de l’Acte III qui sera sans doute une étape d’application de l’ensemble des politiques définies lors de la première phase.
Toutefois, à quelques mois de cette échéance, il est déjà annoncé beaucoup de changements et autres nouvelles mesures au sein des institutions locales pour sécuriser les collectivités locales, les travailleurs qui s’y activent et surtout le mode de recrutement qui va non seulement garantir un avenir plus sécurisé au travailleur, mais qui ne va plus permettre aux hommes politiques de recruter des personnels dont les compétences laissent à désirer.