Le Directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN), Mamadou Faye a souligné, mardi à Dakar, qu’il n’"existe aucun contrat léonin" entre les compagnies pétrolières opérant au Sénégal et sa structure.
"Depuis 1998, il y a une loi qui élargit les modèles de contrat. De ce fait, toutes les découvertes pétrolières, en cours d’exécution au Sénégal ont été signées sous le régime des conventions et des contrats de partage de production", a relevé M. Faye.
Mamadou Faye, accompagné de ses collaborateurs, était l’invité de la rédaction de l’APS.
"Nous avons choisi les conventions et les contrats de partage de production qui sont plus simples dans le suivi pour les compagnies pétrolières", a-t-il souligné.
D’aprés le directeur général de la PETROSEN, "les compagnies pétrolières ont signé des contrats d’au moins de 10 à 15 ans afin de pouvoir, après la phase d’évaluation, amortir les lourds investissements engagés".
"Les compagnies ont besoin d’avoir des garanties de retour sur investissement avec un tableau d’amortissement sur 5 à 10 ans", a encore précisé cet ingénieur géophysicien entré à PETROSEN en 1983.
S’agissant du cas du Sénégal, Mamadou Faye a expliqué que "le contrat de rentabilité" signé avec les compagnies sur les découvertes de gaz et de pétrole accorde 20% des profits à la PETROSEN, sans compter les impôts sur revenus à payer à l’Etat.
"L’Etat et PETROSEN sont à 50% des profits avec le contrat de rentabilité", a affirmé M. Faye, assurant que dans le cas où "le projet est prolifique, on peut aller jusqu’à percevoir 80% des bénéfices".
A en croire, le directeur général de PETROSEN, "à ce jour 14 contrats ont été signés pour la prospection de 17 blocs".
Des gisements de Gaz (450 milliards de m3) et de pétrole (250 millions de barils) ont été découverts à la frontière avec la Mauritanie et dans les îles du Saloum (Sangomar).
Mamadou Faye qui a fixé leur exploitation à l’horizon 2020, n’a pas exclu "la découverte d’autres gisements".