Crise scolaire: La Cosydep suggère un "retour à l’orthodoxie" #aDakar

News

Education

Article

Education

Crise scolaire: La Cosydep suggère un "retour à l’orthodoxie"

Publié le mercredi 10 fevrier 2016 | Agence de Presse Sénégalaise

© Autre presse par DR
élève dans une école primaire de la ville de Dahra

Le Coordonnateur national de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’Education publique (COSYDEP) , Cheikh Mbow a suggéré, mardi à Dakar, un "retour à l’orthodoxie" pour régler définitivement le problème de la crise scolaire récurrente qui affecte les performances des élèves.

"Aujourd’hui encore entendre ce refrain de +non respect des engagements, préavis de grève+, ça suffit ! Savoir encore qu’il y a des enseignants qui restent des jours sans percevoir leurs salaires, cela doit être dépassé, ces histoires d’indemnités. Il faut revenir à l’orthodoxie et faire fonctionner l’institution scolaire de manière correcte", a soutenu Cheikh Mbow en marge de l’atelier de planification stratégique 2016 -2020.

Si cela est fait, a-t-il souligné devant la presse, "le reste doit être des questions pour améliorer le corps, on aura une année scolaire apaisée et on se rendra compte que les résultats performants suivront forcément".

Le Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (CUSEMS) a déposé en début de semaine un préavis de grève accompagné d’une décision de rétention de notes pour le respect des accords signés avec le gouvernement.

"Nous disons de manière très ferme que le gouvernement doit aider les acteurs, notamment les enseignants pour que cette fois-ci nous ayons une année apaisée", a-t-il souligné.

Avec la tenue des Assises nationales, du Conseil présidentiel sur l’Education, où "des instructions fermes ont été données", a rappelé Cheikh Mbow, tous les acteurs pensaient "savourer une année scolaire sans perturbations".

"Mais hélas nous nous rendions compte qu’il y a beaucoup de préavis, des menaces qui planent et qui nous inquiètent fondamentalement", a regretté le Coordonnateur national de la COSYDEP.

Il s’est interrogé sur les capacités des parties prenantes impliquées à faire face à ces défis, avec un leadership fort capable de résoudre les questions posées.

"Est-ce que simplement nous manquons de sérieux ou est-ce que simplement c’est du sabotage parce que toute la réflexion a été engagée et menée, les maux sont connus, les solutions sont proposées, il s’agit simplement de poser des actions et d’appuyer sur des leviers de changements qui nous permettent d’avancer", a-t-il ajouté.

Déjà le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) a décrété depuis hier deux jours de grève.