 |
NEWS |
© Autre presse par DR
La Compagnie bancaire d’Afrique de l’Ouest (CBAO) |
La (CBAO Groupe Attijariwafa Bank) vit des agitations. Le Collège des délégués entend saisir la direction générale du travail (Dgt) dans la semaine aux fins de trouver une solution conciliante tripartite (Etat, Direction générale et agents). En marge d’une assemblée générale tenue hier, lundi 08 février 2016, ledit collège a tenu un point de presse pour alerter les autorités étatiques.
Pas encore de dénouement heureux à la Compagnie bancaire de l’Afrique de l’ouest dénommée (Cbao, Groupe Attijariwafa Bank), où la direction générale s’oppose à ses agents. Un mal-vivre que le collège des délégués en assemblée générale hier, lundi 08 février 2016, ont vaillamment dénoncé et entendent, dans le courant de cette semaine, saisir la direction générale du travail (Dgt) aux fins d’en trouver une solution conciliante. Laquelle solution évitera aux deux parties de vivre le pire. Les travailleurs dénoncent la non participation du personnel au capital de la boîte, l’iniquité salariale entre les agents, en termes de responsabilité dans l’entreprise, et le non accès au crédit pour les agents. Prêt à se faire entendre, le Collège des délégués dit devoir saisir la direction générale du travail dans la semaine.
Djibril Diop, secrétaire général adjoint du syndicat des travailleurs (Cbao, Groupe Attijariwafa Bank), porte parole du jour, lors d’un point de presse tenu à cet effet déclare: «Nos revendications portent sur 15 points, dont trois essentiels, à savoir la participation du personnel au capital de la Cbao, l’équité salariale entre les agents à responsabilités égales dans l’institution bancaire, et l’accessibilité des agents au crédit de la Cbao ».
Sur le premier point, souligne M. Diop «Nous appelons au respect d’une promesse tenue depuis 2008 par le Président du conseil d’administration (Pca) lors de la fusion du Groupe, qui avait laissé entendre que l’idée c’est de faire participer le personnel au capital pour que tout le monde sente le développement de la Banque. Mais depuis lors, rien de concret».
Sur l’harmonisation salariale, le collège des délégués a constaté pour le déplorer qu’ «il y a bel et bien une disproportion salariale entre agents au même niveau de responsabilité dans l’institution. Une situation déconcertante qui brise l’élan et la dynamique sociale de l’entreprise ».
Pour lui: «Les plus fidèles, ayant tout donné pour l’entreprise se retrouvent avec un salaire dérisoire. Et ceux qu’ont débauche de l’extérieur gagnent de bon salaire. Cette iniquité salariale est un mal sans précédent, et constitue une menace pour l’entreprise».
S’agissant du crédit, ils pensent que ce refus ne saurait se justifier. Parce qu’être dans une institution bancaire qui donne du crédit chaque jour et ne pas pouvoir créditer est tout simplement une aberration. «Chaque jour nous donnons du crédit et nous n’en bénéficions pas. Nous demandons à la direction générale de nous donner la possibilité d’accéder au crédit de la banque».
«Nous appelons les autorités de ce pays de s’autosaisir de cette question. Présentement il reste quelques délégués régionaux qui n’ont pas encore signé, et dès que possible et dans les jours à venir nous allons saisir la direction générale du travail pour une discussion conciliante devant nous éviter de passer outre», a dit Pape Doudou Koundara, secrétaire général du Subers.
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
