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«Politiquement libre» après son limogeage : Amsatou Sow Sidibé : «J’ai souffert à la Présidence»
Publié le mercredi 10 fevrier 2016  |  Le Quotidien
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© Autre presse par DR
Pr Amsatou Sow Sidibé, présidente de "Car Leneen"




L’ex-ministre conseiller du chef de l’Etat a déclaré hier, une semaine après son limogeage, avoir «souffert» à la présidence de la République. Amsatou Sow Sidibé, qui dénonce «l’absence de cadre d’expression», reste «politiquement libre» et «ouverte à ceux qui veulent une vraie rupture».

C’est une Amsatou Sow Sidibé très décontractée, sourire aux lèvres, qui a été accueillie par ses militants à sa sortie de son salon. Emmitouflée dans un boubou bleu, lunettes bien ajustées, elle a été ovationnée par ses proches qui scandaient : «Amsatou, cent convictions !» Dopée par ce tonnerre d’applaudissements, la présidente de Car Leneen, assise au milieu de ses collaborateurs devant une table faisant face à la presse, déclare : «J’ai souffert à la présidence de la République. Voilà tout ce que je puis vous dire. Je n’ai pas de rapports heurtés avec le président de la République. Mais il y a un désaccord profond parce qu’il n’y a pas de cadre d’expression. Et, Dieu sait que je lui ai fait plus de 100 notes. J’ai voulu rester fidèle à mes principes et convictions : la vérité, la sincérité, la rupture.» Le professeur a rappelé avoir pris position sur différentes questions d’actualité, «forte» de son «expertise juridique». Elle affirme avoir quitté la présidence de la République suite à un «désaccord profond» dû à «l’absence d’un cadre de concertation» favorable à une «collaboration fructueuse». «Ceci a été le catalyseur de ma communication. Aujourd’hui, je suis politiquement libre. Et j’ai servi mon pays avec détermination, loyauté, dévouement et abnégation», estime-t-elle. De l’avis de Mme Sidibé, quand certaines situations se présentent, les personnes de «mauvaise foi» cherchent toujours des alibis. Elle rejette en bloc toute «forme de rumeurs» : «Je n’ai jamais deman­dé au président de la Répu­­blique de me nommer au poste de ministre de la Justice. En revanche, je lui avais suggéré de valoriser les institutions qui s’occupent des droits hu­mains, c’est-à-dire l’économie, l’environnement,… Mes bras sont ouverts à tous ceux qui pensent qu’on peut travailler pour une vraie rupture.» Inter­pellée sur la possibilité de rejoindre le cadre de l’opposition, l’universitaire a rétorqué qu’elle est en pleine réflexion pour le Sénégal. «Est-ce que je suis membre de Benno bokk yaakaar ? Wait an see», lance-t-elle sur son avenir dans la mouvance présidentielle.
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