La menace était palpable depuis le début de cette année 2016 où tous les syndicats se sont insurgés contre le refus du gouvernement d’appliquer les accords inscrits dans le procès-verbal. C’est le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen et du secondaire (Cusems) qui ouvre le bal des mouvements d’humeur pour cette période du mois de février où les syndicats d’enseignants semblent être sur le pied de guerre.
Les camarades d’Abdoulaye Ndoye, secrétaire général du Cusems, observeront un débrayage demain mardi 09 février à partir de 9 heures, suivi d’une Assemblée générale.
Le directoire national du Cusems a décidé aussi de procéder à une rétention totale des notes. Dans un communiqué parvenu à la rédaction, le Cusems invite ses militants, à observer en guise d’avertissement, le plan d’action.
Le Cusems fustige les redéploiements abusifs dans les établissements où les effectifs pléthoriques et les réductions horaires, induisent une surcharge de travail pour les Professeurs et un déficit criard du quantum horaire pour les élèves. Non sans déplorer la non publication à ce jour des résultats du concours de la FASTEF et le gel du processus de recrutement des Inspecteurs de l’Enseignement Moyen Secondaire.