Education
La congrégation de l’Immaculée-conception prône une harmonisation des systèmes éducatifs
Publié le vendredi 5 fevrier 2016 | Agence de Presse Sénégalaise
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La congrégation des sœurs de Notre-Dame-de-l’Immaculée-Conception (CSNDI) milite pour une interpénétratuion des systèmes éducatifs africains, en vue d’une "harmonisation" de ses projets d’école à travers le continent africain, a soutenu, jeudi, soeur Adèle Ndiaye, responsable continentale de l’éducation du réseau des écoles de ladite congrégation.
"Nous sommes aujourd’hui en face de systèmes éducatifs dans l’ensemble qui ne satisfont plus notre congrégation. Je pense que c’est une réalité qui est un peu partagée, et ça veut dire qu’on est appelé à un plus’’, a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse.
Dans ce sens, "nous avons un objectif, qui consiste à une harmonisation des systèmes d’éducation de notre congrégation", a indiqué la religieuse, lors de cette rencontre avec les journalistes, en prélude à la prochaine Rencontre africaine de l’éducation (RAED), à l’initiative de la CSNDI.
Prévue du 12 au 14 février à Dakar, cette rencontre sera présidée par le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam.
"Nous comptons pour harmoniser les projets d’école", en tenant toutefois compte "des réalités de chaque pays et de chaque école", a-t-elle relevé, réitérant "la place que l’Evangile aura dans la démarche de la CSNDI".
"Nous voulons aller vers l’harmonisation des systèmes éducatifs d’Afrique à la lumière de l’Evangile qui notre raison d’être. L’évangélisation de nos élèves n’est pas notre objectif final, mais nous croyons que nous avons à leur proposer l’amour", a-t-elle expliqué.
La sœur Adèle Ndiaye a appelé l’Etat du Sénégal à assister davantage les écoles privées, en leur faisant notamment bénéficier de plus d’enseignants et de formation.
"Nous allons au cours de la RAED mettre l’accent sur la formation du cœur, l’éducation à l’intériorité. Et dans ce sens comme dans d’autres dimensions, nous attendons beaucoup de nos Etats", a-t-elle dit.
"Des sessions de formation sont souvent organisées par l’Etat, mais nos enseignants n’en bénéficient pas. Nous tendons la main à l’Etat par rapport à ce qu’il est en mesure de faire pour l’enseignement privé qui est un service d’éducation pour tout le monde", a-t-elle ajouté.
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