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Les autorités sanitaires invitées à subventionner la prise en charge du cancer

Publié le vendredi 5 fevrier 2016 | Agence de Presse Sénégalaise

© Autre presse par DR
L’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar

La présidente de la Ligue Sénégalaise contre le cancer (LISCA), docteur Fatma Guénoune a invité, jeudi à Dakar, les autorités sanitaires à subventionner la prise en charge du cancer afin qu’un cancéreux démuni puisse avoir accès au traitement, se traiter et guérir de sa maladie.

"Le grand problème du cancer, c’est le traitement par la chimiothérapie, avec les produits anticancéreux qui coûtent chers", a-t-elle dit en marge de la célébration de la journée mondiale du cancer tenue aujourd’hui sous le thème : "Nous pouvons, je peux".

"La chirurgie n’est pas trop chère dans les hôpitaux publics où on peut avoir une réduction ou même une gratuité et c’est la même chose que pour la radiothérapie", a encore dit la présidente de la LISCA plaidant pour l’octroi d’une subvention de la prise en charge.

Elle a fait savoir qu’au Sénégal, "il y 800 nouveaux cas de cancer chez l’enfant qui varient entre les cas de rétinoblastomes et de leucémies qui sont les plus fréquents chez cette tranche d’âge de la population".

"Le tabac est le premier facteur de risque de tous les cancers. Mais il est possible d’en éviter 4% en arrêtant de fumer", a, par ailleurs, souligné Dr Guénoune qui ajoute que "c’est un risque évitable".

D’après elle, outre le tabagisme chronique, il y a le tabagisme passif. "Malheureusement, nous voyons de plus en plus de jeunes qui fument. Et malgré toute l’information portée autour de ce produit nocif, il y a toujours l’influence de la publicité et de l’adolescence", a-t-elle regretté.

"Le tabac arrive en tête de toutes les causes de cancers loin devant les autres facteurs. Il constitue la première cause de mortalité évitable par cancer", a dit la présidente de la LISCA, soulignant que sans le tabac, un quart de décès par cancer pourrait être évité.