De passage dans le département de Rufisque, plus précisément à Sendou, le ministre-conseiller de Macky Sall, Mme Amsatou Sow Sidibé, a livré sa réflexion sur la décision du groupe consultatif de l’Onu concernant Karim Wade
Amsatou Sow Sidibé s’est prononcée dimanche sur l’avis du groupe de travail des Nations unies à propos de la détention de Karim Wade. «Lorsque la justice internationale donne un point de vue, Il faut qu’on s’y penche et qu’on essaie d’en tirer le maximum possible de situations positives pour le pays et pour le Peuple sénégalais», déclare la conseillère spéciale du président de la République. La candidate malheureuse à la dernière élection Présidentielle n’a toutefois pas explicité son avis propre sur la démarche que l’Etat doit adopter suite à l’avis rendu public le 20 avril 2015.
Se conformer ou non à l’avis du groupe de travail de l’Onu ? «Le Sénégal doit s’ouvrir sur l’international, nous avons ratifié toutes les conventions», a-t-elle juste commentée, tout en se convaincant que l’émergence ne peut se matérialiser dans une situation de tensions permanentes. «Le Sénégal doit être un havre de paix si nous voulons nous développer et atteindre l’émergence», fait-elle savoir. D’où la nécessité d’un «dialogue politique». Le ministre-conseiller a aussi manifesté son désaccord sur la conduite des dossiers judiciaires des dignitaires de l’ancien régime. «Y’a beaucoup de personnes dont les dossiers méritent d’être vus par la justice et qui sont encore en situation d’instance ; nous sommes contre cela», dénonce-t-elle. Car «il ne faut pas que Karim Wade soit le seul prisonnier». Mme Sidibé qui était à Sendou dans le cadre du week-end culturel du village lébou a conclu en disant : «Nous voulons un pays de paix, de stabilité et un pays où l’égalité et la justice constituent la règle d’or.»