Le Prince Ali Al Hussein, candidat à la présidence de la FIFA, insiste que s'il est élu à la tête de l'instance dirigeante du football mondial, il entend poursuivre une approche adaptée au football africain.
« J'évaluerai les besoins de chacune des nations du continent ; des fonds alloués aux frais de déplacement, aux normes d'entraînement et à l'assistance médicale, afin de les aider en conséquence. », a-t-il déclaré dans un article d'opinion intitulé « Mon objectif pour l'Afrique ».
Selon lui, il n'y aura plus ‘'d'approche uniforme'', car ‘les besoins des différentes nations africaines sont aussi divers que le territoire lui-même''.
Il souligne que par le passé la FIFA aurait pu en faire d'avantage pour l'Afrique.
A cet effet, il a pris l'engagement de continue à soutenir le bon travail qu'a effectué la FIFA au niveau « matériel », par exemple en investissant dans des stades, des terrains artificiels et des infrastructures à travers le continent.
Il s'est aussi engagé à ce que les « logiciels » concernant les règles, les pratiques et l'éthique répondent aux normes les plus strictes.
Le Prince Ali Al Hussein a mentionné les obstacles que la durée des déplacements et les calendriers d'entraînement européens représentent pour les équipes africaines, s'engageant à y apporter des changements.
Évoquant ses liens personnels avec l'Afrique le candidat à la présidence de la FIFA propose des moyens spécifiques pour développer une nouvelle génération de talents africains.
« Je compte augmenter le programme d'aide financière de 250 000 dollars à 1 million de dollars par an et introduire des bureaux de développement régional de la FIFA », a-t-il promis,
Leur gestion, a-t-il poursuivi, sera confiée à des professionnels employés par la FIFA, qui seront en mesure de voyager et de visiter les associations nationales, pour évaluer leurs besoins en matière de développement, pour les aider à présenter leurs demandes de financement, pour les soutenir dans la réalisation des projets de développement et pour simplifier le processus de demande de fonds de développement.