Des diplomates, élèves et activistes ont partagé, vendredi à Dakar, leur foi à la dignité humaine en rendant un hommage aux six millions de victimes de l’holocauste durant la seconde Guerre mondiale.
Qu’ils viennent de représentation diplomatique ou d’établissements moyens secondaires, tous ont montré leur "amertume" et dénoncer "ce crime odieux" que le peuple juif a subi à l’époque du règne Nazi.
"Nous condamnons tout acte dégradant perpétré sur un peuple quel qu’il soit, sur un homme quelle que soit son appartenance raciale, éthique ou religieuse", chantonnent en chœur, des élèves du lycée Mixte Delafosse de Dakar.
Pour Fatoumata Kane de la classe de 5-e, "l’holocauste est un acte d’intolérance et de discrimination, source de haine, un génocide envers un peuple minoritaire à l’époque de la seconde guerre mondiale".
Fatoumata Kane et ses camarades de classe ont écrit des poèmes dédiés aux victimes et survivants de l’holocauste.
"La génération qui a connu l’holocauste est entrain de disparaître (…) Voilà, pourquoi il est important de continuer d’éduquer et de sensibiliser la jeune génération", a soutenu le chef de mission adjoint de l’Ambassade d’Israël, Shir Gideon.
"La leçon à tirer est qu’il est necéssaire pour la démocratie et les organisations des droits de l’homme de davantage protéger les minorités, d’être fermes contre les vents radicaux qui se lèvent partout dans le monde", a ajouté la diplomatie, petite fille de survivants de l’holocauste.
Le directeur de l’Enseignement moyen secondaire, Oumar Ba a, pour sa part, estimé que "les cultures, les valeurs et les principes de la vie qui opposent le monde devraient aujourd’hui, les unir".
"Cette page de l’histoire de l’humanité, nous rappelle notre responsabilité de ne pas fermer les yeux sur le destin des personnes victimes de harcèlement ou de persécutions", a-t-il dit.
Oumar Bâ a invité, à cet effet, "les élèves à être les relais auprès des autres enfants pour proclamer la dignité humaine et défendre le droit de chacun de vivre à l’abri des discriminations et inégalités".