A travers une déclaration rendue publique pour fustiger les ‘’attaques’’ du président du groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (Bby) contre le Parti démocratique sénégalais (Pds), Aïda Mbodji descend en flamme Moustapha Diakhaté.
Les libéraux du Parti démocratique sénégalais (Pds) sont très remontés contre le président du groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (Bby), Moustapha Diakhaté. Dans une déclaration rendue publique, ils fustigent ‘’ses communiqués abracadabrants auxquels il a habitué les Sénégalais et qu’il publie tous azimuts’’. Selon Aïda Mbodji, ‘’Moustapha Diakhaté a atteint le comble de l’ignominie dans son dernier communiqué où il voue aux gémonies ses collègues de l’opposition, parce que simplement ils défendent un droit légitime que leur confère la législation parlementaire, celui de se constituer en groupe parlementaire’’. En réalité, souligne la présidente du Conseil départemental de Bambey, dans une déclaration parvenue à EnQuête, ‘’son écriture déloyale a révélé inconsciemment ce que lui, consciemment, ne voulait pas dévoiler, car elle en a dit plus loin qu’il ne le croyait, tant l’inconscient est bavard’’.
C’est dire, selon Aïda Mbodji, que d’une part, ‘’ses grossièretés sont symptomatiques de sa véritable personnalité : un homme qui a l’insulte à la bouche’’. D’autre part, ‘’en continuant seul de soutenir Modou Diagne Fada, il se révèle comme le principal suppôt qui a engagé ce dernier dans cette funeste équipée’’. ‘’Naturellement, mon collègue président Moustapha Diakhaté joue son baroud d’honneur dans un combat où il a déjà perdu la face’’, raille-t-elle dans la note, avant de l’inviter à la sérénité pour la promotion de l’État de droit et la préservation des valeurs fondamentales qui font la fierté de notre grande démocratie. Pour celle qui se réclame présidente légitime du groupe parlementaire des libéraux et démocrates, ‘’depuis 4 ans, le régime de Macky Sall, dont il perpétue la ringardise à l’Assemblée nationale, ne s’illustre que dans la violation des droits et des libertés des citoyens’’. ‘’Si ce ne sont pas des opposants ou des journalistes qui sont injustement emprisonnés, ce sont des députés qui subissent l’acharnement d’une majorité parlementaire aux abois’’.