Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article
Education

Universités publiques - Gestions de l’argent des droits d’inscription pédagogique: Le clair-obscur
Publié le lundi 25 janvier 2016  |  Sud Quotidien
Ucad
© Autre presse
Ucad




Quelle université publique avons-nous, après 2 ans de mise en œuvre des 11 décisions présidentielles retenues lors de la Concertation nationale sur l’avenir de l’Enseignement supérieur (Cnaes) ? La question interpelle les acteurs et engage un débat sans précédent, si l’on sait que les universités publiques ont désormais des ressources financières additionnelles avec l’augmentation des frais d’inscription. Les étudiants en Licence sont appelés à payer 25 000 FCfa ; ceux de Master, doivent casquer 50 000 FCfa au moment où les doctorants donnent 75 000 F Cfa. Cette augmentation s’est installée au cœur des débats des concertations nationales pour aboutir finalement à un arrêté donnant la clé de répartition des Droits d'inscription administrative (Dia) et les Droits d'inscription pédagogique (Dip). Autorités, enseignants, étudiants et Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), l’université Gaston Berger (UGB) et l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) donnent chacun son avis sur l’utilisation faite jusqu’ici des fonds issus des DIP et dont l’objectif est d’améliorer les produits d'intrants, les matériels pédagogiques et supports didactiques. Mais si l’on se fie aux discours des acteurs, l’on en arrive à la conclusion qu’un flou entoure la gestion de ces fonds. C’est vraiment le clair-obscur !

C'était une absurdité de voir les étudiants payer la somme de 5000 FCfa depuis des décennies pour les inscriptions dans les universités publiques. Ce montant a fait l’objet de débat lors des Concertations nationales sur l'avenir de l'Enseignement supérieur (Cnaes). La question du financement de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans sa composante augmentation des frais d'inscription, avait soulevé un tollé chez les étudiants et autres acteurs de l'espace universitaire. Après échanges entre acteurs, les autorités ont procédé à la majoration des frais d'inscription : les étudiants en Licence sont appelés à payer 25 000 FCfa. En Master, l'étudiant doit casquer 50 000 FCfa au moment où les étudiants de Doctorat donnent 75 000 F Cfa. Décision entérinée après calcul des scénarii par les économistes en Education qui en sont arrivés à un montant dont la marge est comprise entre ce qui est réalisable et ce qui est indispensable. Il fallait sortir du mythe de la gratuité, diront certains.

Selon les dispositions de l'arrêté, les taux des droits d'inscription comprennent les Droits d'inscription administrative (Dia) et les Droits d'inscription pédagogique (Dip). Les fonds des Dip pour la Licence, le Master et le Doctorat sont répartis successivement entre 15 000FCfa, 40 000FCfa et 55 000FCfa. Dans chaque établissement, cette nouvelle grille est répartie selon les dispositions de l'arrêté. 60% sont affectés à la professionnalisation et à la spécialisation, 20% à l'appui à la pédagogie, 10% alloué aux formations doctorales, 5% aux programmes d'échange et de mobilité des étudiants et 5% pour un appui à la vie estudiantine et à l'animation scientifique. Cette répartition des Dip, a pour principal objectif de lutter contre le chômage des jeunes diplômés. C'est l'avis du directeur des affaires académique et juridique (Daaj), Professeur Babacar Gaye qui parle de « l'urgence de professionnalisation et de spécialisation des filières de Licence, puisqu'il y a une sélection à l'entrée de nos Master ».

«Ceci permettra aux étudiants d'avoir une sortie honorable pour affronter le marché du travail avec un emploi et un salaire décent ». «Le mouvement «master pour tous» qui n'existe dans aucun pays du monde, est lié à la peur de sortir de l'université » a souligné le Professeur. Non sans indiquer que «l'Appui pédagogique consiste à améliorer l'environnement pédagogique de l'université. La pédagogie est un ensemble d'aide didactique, les technologies de l'information et de la communication, outiller les enseignants à maitriser la techno-pédagogie, la visioconférence ».

Des motifs d'inquiétude

Partant de la gestion des fonds issus des Dip appelés à améliorer les produits d'intrants, de matériels pédagogiques et supports didactiques, l'arrêté stipule, dans son article 3, que la gestion desdits fonds est assurée par une commission paritaire composé de 50% de représentants des étudiants et 50% de l'administration (personnels d'enseignement et de recherche et du personnel administratif, technique et de service). Si ces dispositions semblent clairement établies, des inquiétudes sur la gestion efficace et efficiente de ces ressources additionnelles ne seront pas vite dissipées. Pour cause, depuis l'entrée en vigueur de l'augmentation des frais d'inscription en 2013 et la mise en place des amicales dans les différentes facultés à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), rien ne bouge pour le moment. En tout cas depuis 2 ans. Malgré l'augmentation de nouveaux bacheliers, les capacités d'accueil des universités publiques restent toujours limitées, la recherche impulsée par les nouveaux programmes est plombée, la compétitivité et l'innovation sont en berne.

«L’Ucad enregistre un déficit de 8000 places pour l’année universitaire 2015-2016, à la suite de la réhabilitation de huit amphithéâtres. Ce qui n’est pas sans conséquences dans le déroulement des activités pédagogiques et, à terme sur le calendrier universitaire », avait souligné le Recteur Ibrahima Thioub lors de la cérémonie officielle de la leçon inaugurale 2016 sur les «Neurosciences : enjeux et perspectives ». Pour lui, «des difficultés subsistent, notamment dans l’état d’avancement des travaux de réhabilitation des infrastructures et la mise en place des chapiteaux ».

«Les Droits d'inscription pédagogique (Dip) occupent une place importante dans le processus d'amélioration du confort pédagogique aussi bien des étudiants que les enseignants. Si on pouvait mettre toute la transparence qu'il faut dans leur gestion, cela ne ferait de mal à personne », a relevé le Porte-parole du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (Mesr).

C'est d'ailleurs, fort de ce constat que le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche avait annoncé qu'un audit sera lancé pour y voir plus clair. Le ministre de l'Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane, lors d’une tournée nationale, avait faire part de sa volonté de voir «comment les fonds issus des inscriptions ont été utilisés pour veiller à ce qu'il y ait des retombées visibles pour les étudiants".

UCAD : Les étudiants parlent de farce

Droits d'inscription pédagogique : voilà une question qui suscite l'intérêt des étudiants de l' l'université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Principaux acteurs de l'augmentation de ces frais d'inscription au terme des Concertations sur l'Enseignement supérieur, les étudiants de ce temple du savoir restent sceptiques sur l'utilisation des fonds. Bien que des avancées sont notées, ils soutiennent que la situation ne s'est pas jusqu'ici améliorée en termes infrastructures, équipements et autres.

Dans une chaleur suffocante, des étudiants arpentent les différentes artères de l’université Cheikh Anta Diop pour rejoindre les amphithéâtres ou leurs domiciles respectifs. En masse ou individuellement, ils marchent en silence. Mais celle-ci est parfois perturbée par les salutations ou les causeries de certains d’entre eux. De l’autre côté de l’université, l’ambiance est plutôt studieuse. Les enseignements ont démarré pour certains d'entre eux. Des étudiants s’adonnent à la révision de leurs cours tandis que certains sont confortablement installés pour prendre le thé. Ici, les débats tournent dans tous les sens. C’est le moment pour eux, de se passer un peu des cahiers pour échanger sur d’autres questions qui touchent à la marche de la société, mais aussi leur situation d’étudiant. Un cadre choisi pour poser le débat sur les Droits d’inscription pédagogique (Dip). Selon ces étudiants rencontrés, l’Ucad n’a pas encore atteint le stade de la performance en matière de qualité. « Malgré la hausse des frais d’inscription, les nouveaux bacheliers orientés à l’Ucad ne cessent d’augmenter et, du coup, cela rend difficile les conditions d’apprentissages », a lancé Mansour Bangoura, étudiant en faculté de Droit en licence 2. Pour son camarade, Salif Ndéné Faye, «il y a beaucoup d’efforts qui ont été consentis pour améliorer leur cadre de vie avec la construction d’amphithéâtres, mais il reste encore des efforts à faire ». Avant déplorer le manque de logement dans ce temple du savoir : « l’hébergement a toujours été un problème. Il y a des bâtiments et jusqu'à présent l’équipement tarde. C’est une situation qui impact négativement les résultats académiques. Il y a des risques d’un taux d’échec élevé »
Au niveau de la faculté des Lettres, des étudiants se plaignent du coût élevé des inscriptions. Selon eux, rien n’a changé depuis que cette directive est entrée en vigueur. «Les conditions d’études ne sont pas les meilleurs. Nous sommes en surnombre pour les cours magistraux. Il ne s’agit pas seulement de construire des bâtiments pour dire que les choses avancent. Il y a l’hébergement, la restauration, la structure sanitaire et tant d’autres choses qu’il faut régler», a déclaré Mariama Kébé de la faculté de lettres. Et Seyni Manga de la faculté de droit de renchérir : «nos autorités cherchent plutôt à faire la promotion des matières scientifiques. Ainsi ils orientent leurs efforts sur ces filières au point de nous oublier ».

UNIVERSITE GASTON BERGER : Les étudiants exigent l'ouverture d'un compte particulier
A l'Université Gaston Berger de Saint Louis (UGB), la disponibilité des fonds issus des Droits d'inscription pédagogique (Dip) pose d'énormes difficultés. Pour les étudiants, les procédures de décaissement constituent un casse-tête chinois. Ainsi, ils invitent les autorités rectorales à ouvrir un compte bancaire pour les Dip pour alléger le décaissement. Non sans signaler l'absence de comité de gestion dans certaines Unité de formation et de recherche (UFR).

«L'unicité des caisses est un problème. Les Dip doivent être dans un compte particulier. Nous avons fait une proposition de séparation de deux caisses : l'argent des Dia et des Dip pour éviter les procédures longues de décaissement ». C'est l'avis du président de séance de la Coordination des étudiants de Saint Louis. Et Daouda Mbaye d'ajouter : « la représentativité des étudiants dans les comités de gestion n'a pas été prise en compte. Il y a un arrêté qui fixe le taux de représentants des étudiants. Une rubrique pose problème dans certaines UFR. C'est les 5% affectés pour appui à la vie estudiantine et à l'animation scientifique ».
Le Coordonnateur du Collectif des Doctorants de l’UGB de St-Louis va dans le même sens en déclarant que « nous voulons aussi que l'argent issu des Dip soit logé à part, mais pas dans le compte de l'université pour éviter la confusion et créer les conditions de fiabilité et de traçabilité de l'argent ». Saluant cette directive présidentielle sur l'avenir de l'Enseignement supérieur, Mouhamadou Khoulé estime toutefois que «les 5% affectés à la mobilité des étudiants ne suffisent pas au regard des frais afférant à un voyage d'études ». Il a souligné que la «mobilité consiste à acheter, par exemple, un billet d'avion, des frais de séjour ».

UNIVERSITE ALIOUNE DIOP DE BAMBEY : Une amélioration sensible du taux de réussite
La hausse des frais d’inscription au niveau de l’université Alioune Diop de Bambey a contribué à l’amélioration des conditions des enseignements apprentissages. C’est en tout cas le sentiment le mieux partagé par les étudiants et l’administration de l’institution. Pour preuve, « le taux de réussite a connu une nette amélioration, en passant de moins de 70 % en 2013 à 75 % en 2015 », soutient le directeur de la Scolarité de l'Uadb, M. Cissé.
Le directeur de la scolarité, M. Cissé, n'est pas allé par quatre chemins pour soutenir que les Dip ont eu un impact réel sur l'environnement pédagogique de l'Université Alioune Diop de Bambey. Ceci d'autant plus que leur utilisation est encadrée. Pour lui, « les droits d’inscription ont servi à améliorer la mise à disposition des intrants pédagogiques que sont les tableaux. L’université a rompu avec la craie. Ce sont tableaux blancs avec des marqueurs effaçables et des effaceurs mais aussi tout le matériel qui sert aux examens ». Il poursuit en ajoutant que «l’amphithéâtre et les salles informatiques sont climatisées. La ventilation est de mise dans les salles de Travaux pratiques (Tp) ». Relevant que l’utilisation des droits d’inscription fait partie des facteurs qui ont contribué à l’amélioration des résultats au niveau de l’université, le directeur de la Scolarité annonce que «le taux de promotion qui était moins de 70 % en 2013, est passé de 70 à 75 % en 2015 ». Mamadou Lamine Sarr, étudiant en licence 2 Ingénierie Juridique, de relever : «les charges de l’étudiant sont élevées. Beaucoup d’efforts sont en train d’être faits par l’administration de l’université Alioune Diop, car nous avons une université très jeune ». Ousseynou Ndiaye étudiant dans la même UFR est du même avis : «Nous pouvons affirmer que nous avons des enseignements de qualité», dit-il. Le directeur de la scolarité de l’université Alioune Diop de Bambey est revenu sur l'instauration de la carte d’étudiant multi-applicative qui permet de gérer non seulement l’inscription, l'abonnement de l'étudiant au bus de transport, paiement de ticket de restaurant et de logement mais également d’être identifié à la bibliothèque.

YANKHOBA SEYDI, COORDINATEUR DU SAES DAKAR : « L'Etat s'est désengagé depuis la majoration des DIP »
«La majoration des Dip devrait générer des ressources additionnelles pour les établissements publics qui en ont besoin, compte tenu du désengagement de l'Etat. L'enveloppe de l'Etat n'existe même plus. Le Saes n'a pas voté le budget de l'année dernière de l'Ucad parce qu'il n'est pas acceptable qu'un établissement public puisse fonctionner sans la dotation de l'Etat. Les Dip ne peuvent pas se substituer à l'enveloppe de l'Etat. Ce n'est pas possible. A la Faculté de Lettres, on manquait de la craie l'année dernière. L'âge de la craie doit être dépassé. L'UCAD a reçu 19 800 nouveaux bacheliers en 2015 dont presque la moitié est affectée à la Faculté des Lettres. Vous comprendrez par-là la pression forte qui s'exerce sur les infrastructures universitaires. Si la composition du comité pose problème, cela veut dire que là où vous devez avoir deux enseignants, vous n’en aurait qu'un seul, toute décision prise viole les dispositions de l'arrêté. Par conséquent, tous les établissements doivent s'évertuer à mettre en place ces comités dans le respect strict de l'arrêté. L'Etat s'est désengagé depuis la majoration des DIP. Les établissements examinent désormais leur budget sans la dotation du rectorat. C'est d'ailleurs à ce titre que nous avions demandé que les budgets des Rectorats soient rejetés. Le jour où les autorités prendront la décision de privatiser l'université publique, le peuple jugera. Nous n'avons pas encore senti l'amélioration des conditions d'enseignements. Pour le moment. C'est là le paradoxe, d'autant que nous avons des entrées d'argent avec autant de problèmes. Certains te diront que c’est parce que les comités ne sont pas mis en place. Les entrées de fonds doivent être visibles. On ne peut pas avoir toute cette manne, sans voir un changement réel ».

PRESIDENT DE L'AMICALE DE LA FASEG-UCAD, ABDOULAYE DIAGNE : « A la Faseg, il n’y a pas de comité de gestion »
« Nous avons mis en place à la Faculté une amicale depuis septembre 2015. Depuis lors, nous n'avons pas de Comité de gestion pour les besoins de l'utilisation des Droits d'inscription pédagogique. L'administration n'a pas jusqu'ici appliqué l'arrêté sur les DIP. Après l'inscription des étudiants, l'Amicale doit bénéficier d'un pourcentage du montant total des inscriptions, selon les clés de répartition. Nous pouvons regretter que l'Administration n'a pas respecté cet engagement. Avant d'accéder à nos fonds, nous avons d'énormes difficultés à cause des procédures lourdes. A la Faseg, il n’ y a pas de comité de gestion. Seule l'administration gère les Dip en ce moment. L'année 2014-2015, l'amicale devait avoir 12 millions 250 FCfa pour les 5% destinés à nos activités socio-pédagogiques. Et les autres 5% pour la mobilité des étudiants. Ce montant doit sensiblement augmenter pour cette année avec l'arrivée de nouveaux bacheliers dont le nombre est supérieur à celui des étudiants sortants. Nous n'avons pas senti l'amélioration des conditions pédagogiques. L'environnement n'a pas changé. Les Dip ont un impact négatif ».

PRESIDENT AMICALE FACULTE DE LETTRES ET SCIENCES HUMAINES, ASS TACKO DIAGNE : « Nous attendons un investissement pédagogique conséquent »
L'Amicale de la Faculté de Lettres et Sciences humaines a été renouvelée. Le Budget de la Faculté a été voté sans la présence de l'Amicale. Le Comité de gestion n'est pas encore mis sur pied. Le Ministre et le Recteur ont donné des instructions fermes au Doyen pour l'installation du Comité. Nous pouvions noter l'année dernière une amélioration de l'environnement de la Faculté. On sent une légère amélioration des conditions pédagogiques. Nous avons noté une réfection de certains amphithéâtres avec des tableaux et marqueurs, des chaises, Nous avions 600 millions sur les Dip l'année dernière. La connexion est toujours lente. Nous attendons un investissement pédagogique conséquent. Les procédures de décaissement sont lourdes. Elles sont contraignantes.

MAMADOU NDIAYE, MEDIATEUR DE L'UCAD : « La Médiature a pour rôle de veiller à ce que les gens respectent les textes »
Il y a eu des bruits sur les Droits d'inscription pédagogique à la faculté de Lettres et Sciences humaines. Les étudiants avaient même arrêté les inscriptions et menaçaient d'arrêter les cours. Le Recteur les a reçus pour une rencontre avec un expert des Finances pour expliquer comment l'argent public doit être décaissé. Les étudiants réunis en amicale demandaient des ressources pour accueillir les nouveaux bacheliers. Un groupe devait passer la journée pour accueillir les bacheliers. Ils voulaient de l'argent pour la mise en œuvre des activités. Présentement les étudiants de la faculté de Lettres ne sont pas encore inscrits. Après discussions, les étudiants ont proposé une solution, notamment une caisse d'avance pour dérouler certaines activités. Les Facultés de Sciences, de Lettres et de Droit ont mis en place des amicales. Pour les DIP, aucun décaissement n'a été effectué à ma connaissance. Nous attendons les nouvelles cartes. Dans ses innovations, le Recteur veut doter les étudiants de nouvelle carte permanente et multifonctionnelle pour permettre à l'étudiant de percevoir sa bourse, acheter les tickets de restaurant et d'aller à la Bibliothèque universitaire. On attend que les inscriptions soient effectives au niveau de la scolarité. Certains départements de la Faculté de Lettres ont commencé leurs enseignements. La Médiature a pour rôle de veiller à ce que les gens respectent les textes. Quand le problème des DIP s'est posé, nous avons essayé de faciliter la rencontre entre étudiants et autorités.
Commentaires