Les travaux du stade Ngalandou Diouf arrêtés depuis cinq ans ont repris officiellement hier, avec la cérémonie de relance présidée par le ministre des Sports, Matar Ba. Ce dernier a promis à la jeunesse rufisquoise une infrastructure sportive répondant aux normes internationales.
L’espoir renaît au sein de la jeunesse rufisquoise. Celle-ci retrouvera bientôt le stade Ngalandou Diouf, fermé il y a au moins cinq ans. Hier, le ministre des Sports, Matar Ba, présidant la cérémonie de relance des travaux, a promis un joyau aux populations de la localité qui ont fait le déplacement. ‘’Je suis sûr que sous peu, la ville de Rufisque disposera d’une infrastructure qui réponde aux normes internationales.’’
Pour l’instant, on ne trouve sur le site qu’un terrain à peine désherbé et poussiéreux. Deux tribunes opposées, de 800 places chacune, sont en construction. Des projecteurs, vétustes, sont implantés dans les quatre coins de la clôture.
Les travaux de réhabilitation du stade Ngalandou Diouf ont été entamés dans le cadre d’un projet initié par la mairie de la commune en partenariat avec l’Agence d'exécution des travaux d'intérêt public (Agetip) et l'Agence de développement municipal (ADM). Selon les explications du ministre, ce programme, estimé à 600 millions, ne permet pas à Rufisque de disposer d’un stade répondant aux normes internationales qui nécessite un financement de 1,3 à 1,4 milliard de F CFA. ‘’Nous sommes venus pour une évaluation, voir l’éclairage, le tapis, la grille de protection et toutes les commodités qui permettront au stade de répondre aux normes internationales’’, a soutenu Matar Ba.
La charpente pose problème
La décision du ministre des Sports d’appuyer la réhabilitation du stade Ngalandou Diouf a été bien accueillie par le mouvement sportif de Rufisque. ‘’Nous saluons votre appui’’, a déclaré le maire de la ville, El Hadji Daouda Niang. Ce dernier est revenu sur les difficultés rencontrées dans l’exécution du projet. ‘’Il y a eu des problèmes au niveau du génie civil. Actuellement, c’est réglé. Le grand problème demeure la charpente’’. Car, dit-il, ‘’c’est difficile de trouver une bonne entreprise qualifiée pour faire le travail. Le moins disant n’est pas qualifié et pour le mieux disant, il faut des moyens, plus d’argent.’’
Pour lever cet obstacle, Matar Ba a annoncé la relance du marché pour la pose de la toiture. Pour sa part, la mairie de Rufisque est prête à mettre la main à la poche. ‘’Nous avons 98 millions dans les caisses de l’Agetip qui appartiennent à la mairie. Nous sommes disposés à injecter une partie de cet argent pour finaliser la charpente avec beaucoup de sécurité’’, a promis El Hadj Daouda Niang.