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Consensus autour du processus de réforme foncière: Pr Moustapha Sourang rassure la société civile
Publié le vendredi 22 janvier 2016  |  Sud Quotidien
Moustapha
© Autre presse par DR
Moustapha Sourang, nouveau président de la Commission nationale de la réforme foncière




Les membres de la société civile ont soumis à la Commission nationale de réforme foncière un document dans lequel ils ont compilé leurs différents points de vue et attentes sur la réforme en cours. Une occasion pour Pr Moustapha Sourang, qui les recevait hier, mercredi 20 janvier à Dakar, de les rassurer quant aux perspectives d’une réforme inclusive, équitable et apaisée qui va réduire les conflits.

La société civile sénégalaise a remis un document de contribution à la Commission nationale de réforme foncière (CNRF). Le président de la CNRF, Pr Moustapha Sourang, a rassuré les membres de la société civile sénégalaise quant aux perspectives d’une réforme inclusive, équitable et apaisée qui va réduire les conflits. C’était hier, mercredi 20 janvier à Dakar, au courant d’une rencontre organisée au siège de la CNRF. Dr Samba Guèye, président du Cadre national de concertation des ruraux (CNCR), en prélude à la remise du document de contribution de la société civile au CNRF, a signalé que «le processus n’a pas commencé aujourd’hui, et qu’ils ont travaillé depuis 2010, jusqu’à présent, avec plusieurs experts sur la question». Mais, à son avis, le moment est venu de «travailler autour de l’essentiel pour socialiser tout cela».

Marième Sow, Coordonnatrice d’Enda Pronat, a rappelé la nécessité pour les Sénégalais d’arriver à se nourrir eux-mêmes. Ce qui constitue le soubassement des réflexions des membres du Cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal (CRAFS), consignées dans un document remis au président de la CNRF. Elle a ainsi promis de continuer la surveillance, le contrôle, la mission de veille, même si la réforme est approuvée. «Nous savons qu’aujourd’hui la loi sur le Domaine national est impeccable, mais le fait de ne pas l’avoir accompagnée d’informations, de sensibilisation, de contrôle a entrainé la situation actuelle dans le foncier», soutient-elle. «Le CRAFS rejette une immatriculation généralisée des terres et demande le maintien de l’esprit de la loi 64-46 relative au Domaine national avec quelques réaménagements», poursuit-elle. Amadou Kanouté, Coordonnateur de CICODEV, ainsi que Amacodou Diouf du CONGAD ont abondé dans le même sens.

Pr Moustapha Sourang, a apporté des réponses à leurs préoccupations. «Lorsque j’avais expliqué aux autorités l’essentiel de ce qu’il faut pour bâtir au quotidien ce consensus pour qu’à l’arrivée nous puissions avoir un document qui ne souffre d’aucune contestation, tout le monde est d’accord que ce travail est un travail de sédimentation parce que depuis 1964 la question foncière n’est pas réglée», a expliqué le président de la CNRF.

Avant de rassurer les membres de la société civile en ces termes: «En vous entendant et en parcourant le document, je comprends que nous pourrons avoir des convergences très larges car, en réalité, nous œuvrons pour le bien-être des Sénégalais. Si les pouvoirs publics l’ont initié, c’est parce qu’il y a une volonté politique très claire. Avec les lois de 1964 et de 2004, il n’y a pas eu de suivi ni des mécanismes, et l’application est allée dans tous les sens». Sur ce, le président de la CNRF a promis de soumettre au président de la République un document qui va refléter le maximum le point de vue de tous les acteurs. Il faut signaler que les organisations Action Aid et IPAR ont aussi été représentées à cette cérémonie.
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