Le secrétaire d’Etat à l’Accompagnement et à la Mutualisation des organisations paysannes, Moustapha Lo Diatta, a souligné, mardi, à Saint-Louis (nord), la nécessité pour les Chambres de commerce d’industrie et d’agriculture (CCIA) et les Chambres d’agriculture en gestation, d’œuvrer ensemble pour le bien être des acteurs et le développement économique du pays.
"Les Chambres de commerce d’industrie et d’agriculture et les Chambres d’agriculture sont appelées à travailler ensemble au bénéfice des acteurs et pour le développement économique du Sénégal ", a-t-il indiqué à des journalistes à l’issue d’une réunion d’échanges sur le processus de création de Chambres d’agriculture au Sénégal.
Des représentants d’organisations paysannes, de services techniques, d’élus locaux et divers acteurs du secteur de l’agriculture, de l’élevage entre autres ont notamment participé au comité régional de développement (CRD) consacré au processus de réflexion et de création des Chambres d’agriculture au Sénégal.
"C’est une rencontre enrichissante dans la mise à niveau des acteurs sur le processus de mise en place prochaine des Chambres d’agriculture au Sénégal.
La mise en place de ces nouvelles entités entrent dans le cadre des réformes entreprises par le gouvernement pour moderniser l’agriculture ", a fait valoir M. Diatta.
Ces nouvelles chambres consulaires participeront dans tout le processus entourant par exemple la campagne agricole, de la distribution des intrants à la commercialisation des récoltes. Il en sera de même dans le secteur de la pêche et de l’élevage, a-t-il laissé entendre.
"L’idée de création des Chambres d’agriculture vient à son heure. Nous ne nous retrouvons pas dans le fonctionnement des Chambres de commerce d’industrie et d’agriculture. Il était temps pour les agriculteurs, pêcheurs et éleveurs de prendre en charge la destinée de leur secteur ", a dit Abdoulaye Arona Ka, président de la Confédération paysanne du Sénégal.
" Des sommes importantes ont été injectées dans le monde rural depuis l’indépendance pour des résultats médiocre. La pauvreté y est encore très présente. Nous pensons que les Chambres d’agriculture vont aider à améliorer la situation en permettant aux acteurs de se prendre en charge", a souligné M. Ka.